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Si le Maroc arrive à obtenir l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, cela devrait constituer une nouvelle occasion d’opérer une remise à niveau en termes d’infrastructures sportives. Certes, la compétition va générer quelques retombées positives pour l’économie nationale, mais sa préparation impose le respect de tellement de normes. Et ce qui compte le plus, ce sont les stades. La capacité, la fonctionnalité, l’accessibilité, la modernité des installations et la sécurité sont autant de paramètres qui influent sur la capacité d’un pays à réussir un événement majeur.
Dans le dossier de candidature marocaine, six stades y figurent. Il s’agit de Casablanca (Complexe Mohammed V-45.000 places), Rabat (Complexe Moulay Abdellah-53.000 places), Marrakech (Grand Stade de Marrakech-45.240 places), Agadir (Stade Adrar-45.480 places), Tanger (Grand Stade de Tanger-45.000 places) et Fès (Grand Stade de Fès-37.000 places).
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Et si la plupart des enceintes sont homologuées par la Confédération africaine de football (CAF), car offrant les normes internationales et rodées à l’exercice d’abriter des matchs de haut niveau, tels la CAN féminine 2022, Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2018, la CAN U23 ou encore la Coupe du monde des clubs, Donor ne répond pas aux normes et critères d’exigences de la CAF et la FIFA. Un changement de grande envergure est prévu.
Complexe Mohammed V : Casa Events OUT, Sonarges IN
Ce n’est pas encore acté, mais la gestion du Complexe Mohammed V devrait bientôt être cédée à la Société nationale de réalisation et de gestion des stades (SONARGES), ce qui semble être la meilleure des idées aujourd’hui. Un changement qui pourrait être décidé lors la prochaine session extraordinaire du conseil de la ville de Casablanca, qui aura lieu le 26 juillet prochain.
Derrière cette décision, le modèle de gestion de la Société de développement local (SDL) Casa Events, qui s’est révélé coûteux et sans résultat positif. Cette société, dirigée par Mohamed Jouahri, est pointée du doigt et considérée comme principale responsable à chaque fois qu’un incident entache un match de football. Le dernier en date avait, pour rappel, coûté la vie à une jeune supportrice du Raja de Casablanca lors du match opposant les Verts aux Égyptiens d’Al Ahly en Ligue des champions le 29 avril dernier.
Le choix du futur modèle de gestion se pose alors que Donor sera sans doute au cœur de la CAN 2025. Dans cette perspective, un vaste plan de rénovation de l’enceinte est prévu nécessitant un investissement de l’ordre de 250 millions de DH (MDH). L’idée est d’avoir finalement une enceinte modernisée pour que plus tard, les deux clubs casablancais puissent profiter pleinement de ses atouts.
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Que va devenir Donor ?
Les travaux qui seront engagés porteront sur la modernisation des équipements existants dans le but de redonner lustre et éclat à ce mythique stade. Une transformation d’envergure apparaît indispensable pour permettre l’accueil de l’événement dans des conditions optimales, à la fois pour les équipes, les spectateurs et les officiels.
Ce vaste chantier de réaménagement du stade inclut potentiellement la suppression de la piste d’athlétisme et l’extension des gradins en vue de l’aligner aux normes reconnues par la FIFA et être en mesure de proposer un lieu au niveau de l’événement.
Donor devrait donc rentrer dans une nouvelle dimension en termes de sécurité, de capacité, d’accès à l’enceinte, de confort, de nombre de loges et d’espaces dédiés aux médias entre autres. Et si tout se passe comme prévu, ce sont les équipes de la Sonarges qui devront s’occuper de cette phase de mise à niveau qui profitera en particulier aux milliers de spectateurs qui vont progressivement retrouver les joies du Complexe Mohammed V.
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