Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Les Marocains ont bien l’intention de profiter de leurs vacances cet été, en dépit du contexte économique morose. Avec l’inflation, le budget du voyage serait certes en hausse, mais les citoyens n’entendent pas vraiment remettre en cause leurs congés, quitte à réduire certaines dépenses ou diminuer la durée du séjour. Face à ces contraintes, les comportements changent et évoluent vers des alternatives plus économiques et surtout une attention plus accrue aux budgets.
Lire aussi : 2023 : le tourisme sur une lancée inédite
Les vacanciers resteront majoritairement au Maroc
Selon une étude réalisée par Sunergia, 48% des Marocains ne renoncent pas à s’accorder une pause loin de leur quotidien et prévoient de voyager cet été, même avec une inflation galopante qui s’étend à presque l’ensemble de biens de consommation. Un taux en légère hausse de 3% par rapport à l’année dernière. 55% des vacanciers sont des jeunes de 18 à 24 ans et 59% sont des personnes appartenant aux catégories aisées.
83% parmi ceux qui ont l’intention de partir en vacances privilégient les destinations nationales, contre 16% qui font le choix de franchir les frontières. Les répondants ayant opté pour le voyage à l’étranger sont plutôt des hommes, des personnes âgées de 25 à 34 ans, et des personnes de 55 ans et plus.
Concernant les catégories moins favorisées, l’enquête relève que 35% des personnes n’ont pas l’intention de voyage cet été. La faute, disent-ils, à l’inflation, aux tarifs des billets d’avion, de la restauration et de l’hébergement qui ont enregistré cette année des hausses considérables.
Des habitudes bouleversées et des vacances à petit prix
Visiblement, le contexte économique actuel n’aura pas raison des vacances d’été des Marocains, mais il ne sera pas sans impact. Il pourrait modifier leurs pratiques et entraîner des changements significatifs dans leurs comportements de consommation et leurs projets de vacances estivales.
Les voyageurs devront en effet adapter leurs vacances au contexte actuel, en suivant une logique de maîtrise du budget, tout en profitant du séjour. Et tout commence d’abord par une planification du voyage bien à l’avance. Une habitude nouvelle puisque généralement, c’est le «last-minute» qui dominait auparavant.
D’ailleurs, pour s’adapter à cette réalité économique, des sacrifices sont à faire, en limitant les dépenses jugées moins prioritaires, les sorties, les activités et les achats plaisirs, entre autres.
Lire aussi : Tourisme : la feuille de route pour la période 2023-2026
Toujours dans le cadre d’un budget maîtrisé, certains optent pour les bons plans et les promotions, alors que d’autres favorisent les courts séjours, mais en All Inclusive (tout compris) pour mieux contrôler leur budget vacances. Une solution que préfèrent souvent les familles composées de trois ou quatre personnes pour éviter les dépenses imprévues. Elle leur permet de bénéficier d’un package, notamment dans l’établissement hôtelier incluant l’hébergement, les animations et la restauration.
Faire preuve de plus de souplesse dans le choix de leur date fait aussi partie des comportements observés, avec des réservations pendant les périodes dites « moyenne saison », comme en mois de septembre où les prix sont généralement plus bas, notamment en matière d’hébergement.
Une chose est sûre, le budget prime avant la destination. Cette tendance de vouloir passer les vacances au Maroc s’explique sans doute par l’inflation et la réduction du budget des ménages, car partir à l’étranger coûte forcément plus cher. Seuls les Marocains les plus aisés, et qui sont d’ailleurs les moins touchés par l’inflation, qui peuvent se rendre en dehors du pays. Bonne nouvelle en tout cas pour le tourisme interne qui sera donc particulièrement dynamique.
Temps de lecture : 4 minutes
Comment gérons-nous les intempéries ?Alors que les changements climatiques intensifient la fréquence et la gravité des intempéries, la nécessité d'une approche plus résiliente e… |
Casablanca au rythme des grands chantiersVous l’aurez sans doute remarqué, Casablanca ressemble à un vaste chantier à ciel ouvert. Autant de travaux en cours simultanément dans la c… |
Titres de séjour européens : le Maroc dans le top 5 des bénéficiaires en 2023En 2023, une nouvelle dynamique migratoire a été observée entre le Maroc et l’Union européenne (UE). Les données d'une récente publication d… |
TikTok au Maroc : interdiction ou régulation ?À nouveau sous les projecteurs, TikTok, le géant des réseaux sociaux, fait face à des critiques croissantes au Maroc. Une potentielle interd… |
Fnideq : quand le désespoir de la jeunesse exploseCe qui s’est passé ces derniers jours à Fnideq illustre l'ampleur du désespoir chez une grande partie de la jeunesse marocaine, ainsi que l'… |
Travail : pourquoi les femmes arabes sont-elles pénalisées ?Bien que des progrès aient été réalisés en matière d'égalité des sexes dans certaines régions du monde, les femmes dans de nombreux pays du … |
Santé : Dr Hamdi rassure sur la capacité du Maroc à gérer les épidémiesAlors que le monde continue de se remettre des répercussions d’une pandémie mondiale, un nouveau défi émerge avec le mpox, positionnant le M… |
Catastrophes naturelles : le PPS demande une mobilisation urgente du FSECLe PPS a exprimé, via un communiqué, sa profonde préoccupation pour les familles, villages et communes sévèrement impactés par ces catastrop… |