Comment le réchauffement climatique impacte-t-il l’emploi ?

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Dans une mini analyse économique, BNP Paribas a dressé l’état de l’emploi au Maroc. Selon le groupe, si l’économie nationale s’est illustrée par sa capacité de résistance ces dernières années, les bons résultats macroéconomiques masquent néanmoins une dégradation sur le front de l’emploi.

En effet, les pertes de PIB induites par la crise de la Covid ont été rapidement effacées et le choc inflationniste de 2023 est passé. Le taux de chômage dépasse 13% contre moins de 10% avant la pandémie. Par ailleurs, le taux d’activité n’a jamais été aussi bas, à 43,3%, et à seulement 18,3% pour les femmes (l’un des plus faibles au monde).

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Depuis 2020, le Maroc a perdu en moyenne un peu plus de 90.000 emplois chaque année. Et cette situation n’est pas près de s’arranger dans les années à venir au regard de la vulnérabilité du pays au changement climatique. En effet, le secteur agricole, qui contribue traditionnellement pour 30% de l’emploi et dans lequel la place des femmes est prépondérante a été durement touché par plusieurs épisodes de sécheresse ces quatre dernières années. Les destructions massives d’emploi dans ce secteur n’ont pas pu être absorbées par les créations dans celui des services ou de la construction.

Variation nette de l’emploi. © BNP Paribas