Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
C’est reparti pour un tour! Les fonctionnaires des collectivités territoriales et de la gestion déléguée prévoient une nouvelle grève nationale de trois jours à partir de mardi prochain. Ils expriment ainsi leur opposition à ce qu’ils perçoivent comme un manque de clarté dans le dialogue social avec le ministère de tutelle. Cette décision, prise en réponse à l’absence d’une méthodologie transparente pour la reprise des discussions, vise à mettre en lumière les préoccupations des travailleurs face à cette situation.
La coordination syndicale mènera cette grève du mardi 26 au jeudi 28 mars. Pendant cette période, les travailleurs seront présents sur les lieux de travail pour exprimer leur mécontentement, procéder à des retraits et entreprendre d’autres formes de protestation adaptées à chaque région. Il s’agit principalement des entités représentant les fonctionnaires affiliés à divers syndicats majeurs tels que l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la Fédération démocratique du travail (FDT).
Une grève pour des mesures concrètes
La coordination syndicale appelle également à des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations des travailleurs. Elle demande la création et l’activation des commissions provinciales chargées de traiter les litiges liés aux ressources humaines, ainsi que l’inclusion des syndicats dans ce processus. De plus, une augmentation générale des salaires d’au moins 2.000 dirhams nets par mois est réclamée afin d’améliorer les conditions de vie des fonctionnaires.
Lire aussi : Grève dans les collectivités territoriales : axe sur l’équité
En outre, les revendications syndicales incluent l’intégration rétroactive de tous les titulaires de diplômes qui n’ont pas été classés dans les échelons appropriés du secteur, en accord avec le principe d’égalité. Cette demande vise à garantir un traitement juste et équitable pour tous les travailleurs, en tenant compte des qualifications et des compétences.
Le dossier revendicatif des syndicats aborde, par ailleurs, des questions telles que le règlement du statut des secrétaires administratifs diplômés des centres de formation administrative. Cette demande reflète la nécessité de clarifier et de régulariser les statuts professionnels pour assurer une gestion transparente et équitable des ressources humaines.
Les syndicats réclament aussi une révision périodique des salaires et l’élaboration d’un nouveau statut pour les fonctionnaires des collectivités territoriales, afin de garantir des conditions de travail justes et équitables à long terme. Ces revendications sont essentielles pour assurer le bien-être des travailleurs et promouvoir un environnement de travail sain et productif au sein des collectivités territoriales.
Temps de lecture : 3 minutes
Le 1er Joumada I de l’an 1446 de l’Hégire correspondra au lundi 4 novembreLe 1er Joumada I de l'an 1446 de l'Hégire correspondra au lundi 4 novembre 2024, a annoncé samedi le ministère des Habous et des Affaires is… |
Souss-Massa : 32 établissements de santé inaugurés par AkhannouchLe 1er novembre 2024, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a inauguré 32 établissements de santé dans la région de Souss-Massa, en prés… |