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Seule une transformation urgente à l’échelle du système permettrait d’éviter une catastrophe climatique, a prévenu, jeudi 27 octobre, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Dans son nouveau rapport sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, le PNUE relève que la crise climatique appelle à une transformation urgente des sociétés.
Cette crise impose également des transformations sectorielles et systémiques urgentes, dans les secteurs de l’approvisionnement en électricité, de l’industrie, des transports et du bâtiment, ainsi que dans les systèmes alimentaires et financiers, indique le programme onusien.
Intitulé « une fenêtre d’opportunité se referme, la crise climatique exige une transformation rapide des sociétés », le document soutient que lesdites transformations peuvent permettre de réaliser les énormes réductions nécessaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.
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La communauté internationale est loin des objectifs de l’Accord de Paris
De plus, le PNUE a souligné que la communauté internationale est encore loin des objectifs de l’Accord de Paris, en l’absence d’une voie crédible pour atteindre 1,5°C. Il estime que les politiques actuelles conduiraient à elles seules à une augmentation de 2,8°C.
«Ce rapport nous dit en termes scientifiques ce que nous dit la nature depuis le début de l’année à travers des inondations mortelles, des tempêtes et des incendies violents : nous devons cesser de remplir notre atmosphère de gaz à effet de serre, et s’y atteler rapidement», a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.
«Nous avons eu l’occasion de procéder à des changements progressifs, mais ce temps est révolu. Seule une transformation en profondeur de nos économies et de nos sociétés peut nous sauver d’une accélération de la catastrophe climatique», a-t-elle fait constater.
Le rapport montre que les engagements nationaux mis à jour depuis la COP26, tenue en 2021 à Glasgow, au Royaume-Uni, ne font qu’une différence négligeable par rapport aux prévisions d’émissions pour 2030. Le document constate qu’en dépit de la décision prise par tous les pays à Glasgow de renforcer les contributions déterminées au niveau national (CDN) et de certaines mises à jour de la part des nations, les progrès sont terriblement insuffisants.
Et d’expliquer en outre que les CDN soumises cette année ne réduisent que de 0,5 gigatonne d’équivalent CO2, soit moins de 1%, les émissions mondiales prévues en 2030.
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Le monde doit réduire de manière sans précédent les gaz à effet de serre
Pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, le monde doit réduire de manière sans précédent les gaz à effet de serre au cours des huit prochaines années, poursuit le rapport. Celui-ci estime que les CDN inconditionnelles et conditionnelles réduiront les émissions mondiales en 2030 de 5 et 10% respectivement, par rapport aux émissions basées sur les politiques actuellement en place.
Par ailleurs, le rapport constate que la transformation vers zéro émission nette dans les secteurs de l’approvisionnement en électricité, de l’industrie, des transports et du bâtiment est en cours, mais doit être beaucoup plus rapide. Il précise que le secteur de l’approvisionnement en électricité est le plus avancé, grâce à la réduction considérable des coûts de l’électricité renouvelable.
Toutefois, le rythme du changement doit s’accélérer parallèlement aux mesures visant à assurer une transition juste et un accès universel à l’énergie, préconise-t-on de même source.
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