Illustration © DR
Le Maroc se distingue une fois de plus sur le plan économique. Le Royaume figure parmi les leaders en matière d’amélioration de l’environnement des affaires durant ces deux dernières décennies. Le pays s’est classé au quatrième rang mondial et premier dans la région du MENA selon l’indice de l’Economist Intelligence Unit (EIU). Ce classement, qui évalue 82 pays, met en lumière les efforts significatifs du Royaume pour transformer son climat économique depuis 2003.
Selon l’indice de l’EIU, la dynamique de performance du Maroc devrait se poursuivre. Le think-tank britannique souligne que les pays qui ont amélioré leur environnement des affaires entre 2003 et 2023, continueront de récolter les fruits de ces efforts au cours des cinq prochaines années. Le Maroc, en particulier, est bien positionné pour bénéficier de ces améliorations, avec des perspectives prometteuses pour sa croissance économique.
Lire aussi ; Climat des affaires : la Banque mondiale salue la performance du Maroc
Pour le professeur en économie, Idriss El Abbassi, ceci est une consécration affichée par les avancées réalisées à plusieurs niveaux et corroborée par deux récents rapports et non des moindres. Il s’agit en l’occurrence du rapprt de l’EIU, mais également de celui de la Banque mondiale «Business Ready 2024». L’expert estime que pour percevoir la portée de ce classement, il est important de noter que l’indice mobilisé est multidimensionnel regroupant 91 indicateurs classés en 11 catégories. Il englobe des aspects tels que l’environnement politique, la stabilité macroéconomique, les opportunités de marché, et la réglementation des investissements étrangers. Ceci pour dire que «le classement utilise une méthodologie difficilement contestable». L’indice d’attractivité de l’environnement des affaires de l’EIU passe en revue une palette importante de variables pour arriver à ce classement.
Fruit d’un travail de longue haleine
Cette percée a été favorisée par des réformes réglementaires qui ont joué un rôle crucial. Idriss El Abbassi explique que ces réformes entreprises au Maroc ont obéi à un processus de longue haleine entamé il y a de cela au moins trois décennies, avec une accélération ces dernières années. Et le spécialiste d’ajouter qu’un travail de fond a été mené ces dernières années tant au niveau institutionnel, que réglementaire. Plus précisément, «les réformes ont été multidimensionnelles à l’image des indices de mesure de l’attractivité du climat des affaires. Pour ne citer que quelques exemples, les environnements politique et macroéconomique ont fait l’objet d’une attention particulière». La mise en place d’institutions de régulation a également œuvré dans ce sens (Conseil de la concurrence, CESE, ANRT, …).
L’universitaire relève que ces réformes ont aussi concerné la règlementation des changes, la fiscalité, le marché du travail, la réforme des CRI. Parallèlement, la libéralisation de secteurs d’activités autrefois protégés a été des leviers structurant de cette évolution (Banque, Finance, Assurance, Télécommunication…). Par ailleurs, les politiques publiques mises en œuvre ont joué un rôle stimulant en mettant en place les infrastructures nécessaires à un environnement de plus en plus attractif.
Lire aussi : HCP : ce qu’il faut retenir des performances économiques au T2-2024
Le professeur Idriss El Abbassi souligne que le Royaume s’est inscrit dans une logique d’économie libérale depuis les années 60 malgré une place prépondérante occupée par le secteur public. Depuis pratiquement le Plan d’ajustement structurel, le Maroc s’est engagé à libéraliser de manière conséquente son économie et, par là même, impliquer de façon importante le secteur privé national et international dans son développement, le secteur public jouant de pair un rôle de stimulateur.
La feuille de route mise en œuvre pour les années à venir est prometteuse avec des opportunités à saisir aussi bien pour le capital domestique qu’étranger en particulier avec les projets d’infrastructures annoncés et les projets dans de nouveaux créneaux (environnement, énergies renouvelables, stations de dessalement d’eau de mer, hôtellerie, transport ferroviaire et maritime, infrastructures portuaires et aéroportuaires…)
Le dirham s’apprécie de 2,3% face au dollar américain au T3-2024 (BAM)
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) a annoncé que le dirham s’est apprécié de 2,3% face au dollar et de 0,31% vis-à-vis de l’euro au troisième trimestre 2024.
Mbaye Gueye - 18 décembre 20245G au Maroc : un défi technologique avant le Mondial 2030
Économie - À l’approche du Mondial 2030, le Maroc aspire à intégrer pleinement la 5G dans son paysage technologique.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024L’avenir énergétique du Maroc : un nouveau chapitre d’investissements et d’innovations
Économie - Le Maroc, dans un contexte mondial de transition énergétique, se positionne en acteur majeur grâce à des investissements colossaux dans les énergies renouvelables.
Farah Nadifi - 18 décembre 2024Hausse de 1,8 million m3 de la capacité de stockage des produits pétroliers à horizon 2030
Économie - Leila Benali a annoncé une augmentation de 1,8 million de m³ des capacités de stockage des produits pétroliers d'ici 2030.
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024Maroc-Afrique : les volumes d’échanges commerciaux en hausse de 45%
Afrique, Économie, Économie - Le volume des échanges commerciaux entre le Maroc et les autres pays africains est passé de 36 milliards de dirhams (MMDH) en 2013 à 52,7 MMDH en 2023
Mbaye Gueye - 18 décembre 2024Mobilisation foncière : un moteur pour l’investissement au Maroc
Économie - Nadia Fettah a annoncé que près de 18.000 hectares de foncier public ont été mobilisés en 2024 pour soutenir des projets d’investissement.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Le Maroc se dote d’un cadre juridique pour les crypto-actifs
Économie - Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), a annoncé que le cadre juridique régissant les crypto-actifs au Maroc est en phase d’adoption.
Mbaye Gueye - 18 décembre 2024Trelleborg renforce sa présence au Maroc avec une nouvelle usine
Économie - La société suédoise Trelleborg, leader mondial des solutions polymères, a lancé la construction de sa nouvelle usine à Midparc.
Mbaye Gueye - 17 décembre 2024Automobile : La bonne dynamique s’estompe
J.R.Y - 4 juillet 2019PLF 2025 : impôt sur le revenu, à quels changements s’attendre ?
Économie - Au cœur de cette réforme, l’impôt sur le revenu (IR) fait l’objet d’une révision significative. Selon Mohamed Rahj, professeur à l’Université et consultant expert des questions en fiscalité, l’objectif principal de ce projet est de « rehausser le salaire net des employés sans accroître la charge des employeurs ».
Farah Nadifi - 21 octobre 2024Coupe du Monde 2030 : la feuille de route
Économie, Sport - Le Maroc, l’Espagne et le Portugal préparent une Coupe du Monde qui marquera l’histoire. Ce projet tripartite dépasse le cadre sportif pour devenir un levier stratégique.
Farah Nadifi - 5 décembre 2024PLF : voici les principales actions programmées en 2024
Économie - Le projet de loi de Finances (PLF) pour l’année 2024 a été adopté, jeudi 19 octobre, par le Conseil de gouvernement
Manal Ben El Hantati - 23 octobre 2023Importations de céréales : les chiffres de 2024
Économie - Entre janvier et novembre 2023 et la même période en 2024, les importations totales de produits ont augmenté de 9 %.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024Port de Tarfaya : une extension de la halle aux poissons pour 5 millions de dirhams
Économie - Le port de Tarfaya a renforcé son infrastructure avec l’extension de la halle aux poissons comprenant un espace de vente.
Rédaction LeBrief - 19 novembre 2024Croissance : la consommation des ménages en berne
J.R.Y - 7 septembre 2020Dessalement : le Maroc et les USA unissent leurs forces pour l’avenir de l’eau
Économie - Un atelier organisé par l’ONEE en partenariat avec l’Ambassade des États-Unis met en lumière les dernières avancées technologiques dans le domaine du dessalement.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024