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Chambres arabo-africaines : appel à la réforme commerciale et à l’investissement

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La conférence économique des Chambres arabo-africaines, à Dakhla, a mis l’accent sur l’expansion et l’intégration économiques entre les pays arabes et africains. Des propositions ambitieuses ont été formulées pour renforcer les infrastructures, améliorer les processus commerciaux et stimuler les investissements dans ces régions. De hauts responsables, dont Nizar Baraka et El Hussein Alioua, ont partagé leurs perspectives sur la manière de surmonter les obstacles économiques et de renforcer les partenariats entre ces deux zones stratégiques.

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Lors de la conférence économique des Chambres arabo-africaines à Dakhla, organisée par la Fédération des Chambres marocaines et sous le patronage du roi Mohammed VI, l’accent a été mis sur l’importance d’élargir le commerce entre les états arabes et africains. Par conséquent, les délégués ont plaidé pour une simplification des modalités d’importation et d’exportation, ainsi que pour l’élimination des entraves douanières qui freinent actuellement la croissance des échanges économiques et des investissements réciproques.

En outre, il a été suggéré que les pays arabes entreprennent des projets industriels et de services en coopération avec leurs homologues africains pour favoriser le développement économique.

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Soutien à l’infrastructure et appel à la réforme

En réponse, les propositions issues de la conférence invitent les nations arabes et africaines à construire des infrastructures diversifiées pour attirer l’investissement local et capter l’intérêt des investisseurs internationaux, notamment ceux des pays arabes. De plus, un appel à des changements structurels et profonds dans les législations régissant le commerce et les flux de capitaux a été lancé. Il a porté aussi sur l’amélioration des conditions d’affaires et la mise à disposition d’informations sur les cadres réglementaires et les opportunités d’investissement existantes.

De même, l’assemblée a défendu l’idée d’instaurer des garanties pour les investisseurs, de simplifier les procédures administratives pour les échanges financiers et d’adopter des politiques économiques assurant une relation stable avec les investisseurs.

Création d’un écosystème de commerce et d’investissement

Il a donc été jugé primordial d’instaurer un environnement politique et juridique propice à l’émergence d’un centre économique arabo-africain, de réaliser une intégration économique des deux régions, d’enrichir l’atmosphère d’investissement et de solidifier la liaison entre les Chambres de commerce des deux continents. Par ailleurs, l’accent a été aussi mis sur l’importance d’établir des voies de communication efficaces et de partager les actualités économiques.

Stratégie pour surmonter les défis économiques

Dans ce contexte, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, a à son tour souligné l’importance de partenariats durables pour intensifier la collaboration économique entre les nations arabes et africaines. En effet, il a insisté sur l’adoption de l’intégration technique et la fondation de partenariats axés sur des investissements mutuels à travers divers secteurs. En outre, Nizar Baraka a insisté sur cette synergie dans un discours, transmis en son nom par le directeur de l’Agence du bassin hydraulique de Sakia El Hamra-Oued Eddahab, Sidi Mokhtar Kanti à l’ouverture de la conférence.

En conséquence, le ministre a souligné l’urgence d’une stratégie claire pour surmonter les obstacles économiques et développer une coopération solide. Ainsi, il a accentué la nécessité d’exploiter les ressources énergétiques pour affronter les défis climatiques et réaliser les objectifs de développement durable, contribuant ainsi à une intégration régionale solide et à une stabilité économique.

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Intégration et partenariat pour la prospérité

El Hussein Alioua, à la tête de la fédération des Chambres marocaines, a exprimé la nécessité d’une intégration économique renforcée entre les pays arabes et africains. Il a proposé la création d’un hub économique interrégional, basé sur une vision de développement économique et social coordonné.

De plus, El Hussein Alioua, a également appelé les entrepreneurs arabes et africains à unifier leurs efforts pour établir des partenariats fondés sur les potentialités régionales et les valeurs communes. Il a aussi rappelé le rôle important des organisations régionales et internationales dans la consolidation des intérêts stratégiques et économiques partagés.

Nouvelles avenues de coopération

À cet égard, El Khattat Yanja, représentant la région Dakhla-Oued Eddahab, a insisté sur l’importance de l’exploration de nouvelles opportunités de coopération économique entre les pays africains et arabes, profitant ainsi de ressources abondantes et d’une position géographique stratégique.

Le secteur privé comme catalyseur de coopération

En outre, Khaled Hanafi de l’Union des Chambres arabes a exprimé la volonté ferme du secteur privé arabe de renforcer la collaboration économique avec l’Afrique. Il a souligné l’importance de l’exploration d’opportunités économiques et la fondation de partenariats mutuellement avantageux.

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Capacité à construire une grande coopération

De son côté, Mounir Limouri a affirmé à son tour que le monde arabe et africain possède un potentiel immense pour établir une coopération économique étendue, notamment dans l’agriculture, l’industrie, l’infrastructure, la technologie et le commerce. Il a mis en avant l’importance d’intensifier la coopération entre les collectivités territoriales pour améliorer les investissements privés et réaliser les objectifs de développement.

Le rôle central du Maroc dans le renforcement des relations économiques arabo-africaines

Quant à Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, a mis en avant lors de son intervention via vidéoconférence à l’ouverture de la conférence, le rôle du Maroc en tant que pont stratégique entre le monde arabe et l’Afrique. Il a également souligné l’importance de la position géographique du Maroc et de sa politique proactive en matière de développement et de coopération économique.

Ryad Mezzour a aussi évoqué les progrès du Maroc dans le développement d’infrastructures. Il a ainsi cité le port de Tanger Med et la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca comme exemples de réussite que le pays souhaite partager pour renforcer les liens entre l’Afrique et le monde arabe. Il a ainsi souligné l’importance des investissements en infrastructure pour faciliter le commerce et renforcer les économies des pays concernés, affirmant l’engagement du Maroc à développer des infrastructures de qualité pour la connectivité terrestre, maritime et aérienne.

Le ministre a de plus souligné l’ambition du Maroc de faire de sa façade atlantique un hub d’intégration économique, mettant en avant le potentiel du pays en matière de diversification économique, d’innovation et de promotion de l’entrepreneuriat. Il a invité les acteurs économiques arabes et africains à exploiter les opportunités offertes dans différents secteurs, notamment via la zone de libre-échange continentale africaine et la région arabe, pour promouvoir une intégration économique et commerciale étroite entre ces régions.

Soutien mutuel et coordination financière

La conférence a donc recommandé un soutien accru et une meilleure coordination entre les secteurs privés et les institutions financières, incluant la mise en place de ressources pour partager des informations et des statistiques économiques, ainsi qu’une base de données pour les entrepreneurs et investisseurs.

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Consolidation de coopération et accord final

La conclusion de la conférence a vu la signature d’un accord entre les entités représentatives du commerce marocain, arabe et africain pour instituer un mécanisme de collaboration pour la Chambre arabo-africaine, ainsi que d’un accord de coopération entre les Chambres arabes et les exportateurs égyptiens, cimentant ainsi les bases d’une coopération au service des exportateurs arabes.

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