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L’approfondissement du partenariat multidimensionnel entre le Maroc et la France a été au centre des discussions, tenues mardi 4 octobre à Casablanca, entre les professionnels des activités céréalières des deux pays, à l’occasion des « rencontres 2022 franco-marocaines des céréales ».
Lors de cette 25e édition du rendez-vous annuel des deux filières céréalières, les représentants d’Intercéréales France (anciennement France export céréales) ont mis en lumière les efforts du Maroc en matière de plans stratégiques de développement agricole pour combler l’impact du déficit pluviométrique. Ce dernier affectant le monde en raison du réchauffement climatique.
Ainsi, le Maroc devra s’approvisionner sur le marché mondial à raison de 5 millions de tonnes (Mt) de blé meunier, 600 kilotonnes (Kt) de blé dur, 500 Kt d’orge et plus de 2,5 Mt de maïs qui devront être importés durant cette campagne, d’après Intercéréales France.
La même source note que la France, en tant fournisseur privilégié du Maroc, a exporté vers le Royaume plus d’un million de tonnes de blé durant l’été.
En outre, Intercéréales France et la Fédération nationale de la minoterie marocaine (FNM) ont profité de cette journée pour signer un accord-cadre de coopération technique, afin de partager bon nombre de savoir-faire et bonnes pratiques dans leurs domaines d’expertise.
Cette rencontre a, en outre, permis de faire le point sur les tendances et perspectives du marché céréalier à l’échelle mondiale. Dans un contexte géopolitique international tendu, les experts ont affirmé que les problématiques de logistique seront un enjeu majeur malgré des productions mondiales satisfaisantes.
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