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Lors de sa séance législative du lundi 4 novembre, la Chambre des représentants a adopté, à une large majorité, le projet de loi n° 18.23 visant à réorganiser le Centre Cinématographique Marocain (CCM) et à rénover l’industrie cinématographique du pays. Ce projet de loi a été adopté par 67 voix pour et 27 abstentions.
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a expliqué que cette législation vise à redynamiser le secteur cinématographique, en le positionnant comme un levier de développement économique, social et culturel, tout en l’adaptant aux normes internationales. L’objectif principal est de professionnaliser l’industrie, en vue de renforcer sa compétitivité et de faire du Maroc une destination privilégiée pour les tournages de films.
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Le projet de loi prévoit plusieurs mesures importantes pour moderniser le secteur. Il dote le CCM de nouvelles prérogatives pour soutenir l’industrie cinématographique et rationaliser sa gestion. Parmi les innovations majeures, on note l’introduction d’un système d’agrément international qui permettra aux producteurs étrangers d’effectuer des productions exécutives au Maroc, et l’instauration de règles précises concernant l’autorisation d’exercice des activités cinématographiques.
Le texte encadre également la distribution des films et l’exploitation des lieux de tournage, avec l’obligation d’obtenir une autorisation du CCM pour filmer, et ce, même pour les établissements d’enseignement en lien avec les métiers du cinéma.
En outre, il impose une déclaration préalable pour l’organisation de festivals cinématographiques et la programmation des films marocains dans les salles de cinéma, en fonction du nombre d’écrans disponibles, afin de promouvoir la production locale.
Enfin, le projet de loi impose une autorisation préalable pour toute activité professionnelle liée à l’industrie cinématographique, renforçant ainsi la régulation du secteur.
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