Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Casablanca : le prince héritier Moulay El Hassan lance la construction de la station de dessalement

Casablanca : le prince héritier Moulay El Hassan lance la construction de la station de dessalement

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Le prince héritier Moulay El Hassan a procédé, lundi à la Commune Lamharza Essahel, dans la province d’El Jadida, au lancement des travaux de construction de la station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca. Il s’agira de la plus grande usine de ce genre en Afrique, avec une capacité de production annuelle prévue de 300 millions de m³, et elle bénéficiera à une population estimée à 7,5 millions d’habitants.

Ce projet reflète l’intérêt du roi Mohammed VI pour la question stratégique de l’eau, particulièrement dans un contexte de déficit pluviométrique notable et de forte pression sur les ressources hydriques conventionnelles à travers le Royaume. Faisant partie de l’axe Amélioration de l’offre hydrique du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, lancé en 2020 par le Roi, ce projet a un coût global de 143 milliards de dirhams.

Lire aussi : Dakhla : bientôt une usine de dessalement d’eau de mer et un parc éolien

La station, qui répondra à la demande croissante en eau du Grand Casablanca, ainsi que des villes de Settat, Berrechid, Bir Jdid et des régions avoisinantes, sera construite en deux phases sur un terrain de 50 ha. Un investissement global de 6,5 milliards de dirhams, issu d’un partenariat public-privé, sera nécessaire.

Un projet ambitieux

Lors de la première phase, avec une mise en service prévue fin 2026, la station atteindra une capacité de 548.000 m³ d’eau traitée par jour (200 millions de m³ par an). Dans une deuxième phase, prévue pour la mi-2028, la capacité sera étendue à 822.000 m³ par jour, soit 100 millions de m³ supplémentaires par an, dont 50 millions à usage agricole.

Ce projet ambitieux inclut une unité de dessalement d’eau de mer par osmose inverse et un système de transport de l’eau potable produite, composé de trois stations de pompage, trois réservoirs de stockage et un réseau de distribution de près de 130 kilomètres de conduites. Ce système de transport nécessitera une enveloppe de 3 milliards de dirhams financés par des fonds publics.

La station de dessalement de Casablanca, de dernière génération, comprendra deux conduites d’amenée d’eau de mer de 1.850 m de longueur, un émissaire de rejet de 2.500 m et des installations de dessalement par osmose inverse (des filtres sous pression et des microfiltres). Elle comprendra également une unité de traitement des boues, un centre de contrôle et de gestion, des stations de pompage et un réservoir de stockage de l’eau potable produite.

Avec un coût de production de l’eau potable estimé à 4,48 DH/m³, la station sera alimentée à 100% par de l’énergie renouvelable et sa gestion sera entièrement automatisée.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

dessalement

Transition digitale : que doit faire le Maroc ?

La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition digitale, révélant l'importance cruciale de ce secteur dans la résilience économique et la …
dessalement

Emploi et investissement : Akhannouch défend son bilan

Cette séance a été l'occasion pour le chef du gouvernement de justifier les choix d'investissement effectués. Il a présenté les divers plans…
dessalement

Gotion High-Tech au Maroc : la révolution Gigafactory

C’était le 6 juin dernier. La cérémonie de signature officielle de la convention d'investissement stratégique pour la construction d'une usi…
dessalement

Capital Investissement : un record de 3 milliards de DH en 2023

En 2023, les levées de fonds ont atteint un montant historique de 3 milliards de dirhams, mobilisés pour l'investissement au Maroc. Ce recor…
dessalement

Agriculture : résilience et adaptation face aux défis climatiques

Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, a présenté devant la Chambre des conseillers un rapport détaillant l'état des ressources hydrique…
dessalement

Aviculture, un secteur volatile ?

Du côté des volatiles, parfois ça va, parfois ça ne va pas. Les dernières données publiées par la Fédération interprofessionnelle du secteur…
dessalement

Interview : quels secteurs sont les plus vulnérables aux cyberattaques ?

Les cyberattaques représentent une menace croissante pour les entreprises, les gouvernements et les individus à l'échelle mondiale. Avec l'a…
dessalement

ACAPS : innovation et durabilité au cœur de la stratégie 2024-2026

Le troisième plan stratégique triennal de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pour la période 2024-202…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire