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Le Conseil de la ville de Casablanca s’engage envers le développement et l’amélioration des infrastructures. Le premier point à l’ordre du jour de la session extraordinaire tenue lundi était l’examen et l’approbation du bilan d’exécution du budget de la Commune de Casablanca pour l’année 2023. Conformément aux articles 203 et 204 de la loi organique relative aux communes, les comptes du bilan ont été clôturés avec un excédent.
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Priorité aux infrastructures
Le deuxième point a concerné la reprogrammation de l’excédent budgétaire résultant de la clôture du résultat global du budget de 2023. Le Conseil a confirmé que l’excédent, s’élevant à 134,9 millions de DH (MDH), sera dédié au développement des infrastructures, en mettant particulièrement l’accent sur l’aménagement des routes.
Le troisième point adopté portait sur l’annulation de certaines affectations budgétaires liées au secteur de l’équipement pour le budget de 2024. Le quatrième point traitait, lui, de la programmation des affectations annulées au budget de l’équipement pour la même année.
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Enfin, le cinquième point a été marqué par l’approbation du projet d’avenant à la convention entre la Commune de Casablanca et la Société de développement local (SDL) « Casablanca prestations ». Ce projet vise à mettre en œuvre et accompagner les initiatives de transformation numérique et de systèmes d’information de la Commune de Casablanca.
Nabila Rmili, présidente du conseil de la Commune de Casablanca, a pris la parole lors de cette session extraordinaire. Elle a souligné que les points liés au budget auraient dû être abordés lors de la session ordinaire de février, retardée en raison de la clôture du résultat global. Rmili a ajouté que, compte tenu de la dynamique des projets dans tous les domaines à Casablanca, il était impératif de programmer l’excédent et les affectations annulées pour soutenir le développement continu de la ville.
Des programmes multisectoriels de développement régional
Le Conseil de la Région de Casablanca-Settat a donné un coup d’accélérateur au développement régional en approuvant pas moins de 97 points lors de cette session ordinaire. Cette série de décisions comprend plus de 60 conventions visant à concrétiser des programmes de développement dans divers secteurs.
La session, présidée par le président de la Région, Abdellatif Maâzouz, a été l’occasion de discuter et d’approuver un ensemble de partenariats cruciaux inscrits dans le cadre du Programme de développement régional 2022-2027. Ces accords stratégiques ciblent des projets économiques, sociaux, culturels et environnementaux pour stimuler la croissance dans la région.
Les 97 points adoptés se déploient selon six axes principaux, chacun ayant des implications significatives pour le développement régional.
Partenariat, la clé du développement
Parmi les points saillants, un partenariat majeur a été approuvé pour la réalisation d’un projet d’assainissement liquide au centre de la commune de Fdalat. Celui-ci a été conclu entre le ministère de l’Intérieur, la préfecture de Benslimane, le Conseil de la région, la commune de Fdalat et la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de la Chaouia. De plus, un projet similaire a été validé pour Sebt Al Maârif, relevant de la commune de Kridid.
Le Conseil de la région a également approuvé une convention de partenariat visant à établir un centre d’activités génératrices de revenus à Sidi Maarouf (Arrondissement de Ain Chock). Un autre partenariat stratégique concerne l’aménagement d’une zone d’activités économiques à Berrechid.
Des projets d’envergure ont été validés, dont la réhabilitation d’axes routiers dans la préfecture des arrondissements Ain Sbaa Hay Mohammadi. Une convention clé a également été signée pour réhabiliter certains axes routiers de cette préfecture en partenariat avec la société Casa Aménagement.
Des conventions-cadre relatives à la santé ont été approuvées, d’un coût total de 4 milliards de DH (MMDH). Parmi celles-ci, un accord important avec le ministère de la Santé vise à développer l’offre de santé dans la région.
Infrastructures, un axe prioritaire
Maâzouz a souligné que cette session marque une accélération dans la mise en œuvre du programme de développement régional 2022-2027. Il a mis en avant des projets majeurs liés à l’approvisionnement en eau, à l’emploi, à l’infrastructure et à des incitations aux entreprises, en particulier les petites entreprises, l’artisanat, l’entrepreneuriat féminin et les entreprises innovantes dirigées par les jeunes.
Les infrastructures, en particulier les routes, ont été au cœur des délibérations, en préparation des grands événements sportifs à venir dans la région. En outre, des conventions-cadre relatives à la santé ont été approuvées, reflétant l’engagement continu envers le bien-être social et médical de la communauté.
La région a également alloué des lignes de crédit pour faciliter le financement des projets inscrits au Programme de développement régional, démontrant ainsi une approche holistique pour stimuler le développement économique et social à Casablanca-Settat.
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Depuis sa nomination, le wali de la Région Casablanca-Settat se consacre entièrement à l’amélioration des infrastructures dans la métropole et ses environs. Un accent particulier est mis sur les préfectures de Casablanca, dont les 16 arrondissements sont le théâtre d’un grand nombre de projets inaugurés par le Souverain en 2014, mais qui n’ont toujours pas vu le jour. Mohamed Mhidia ne veut pas rater le coche. La région doit être prête pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 et la Coupe du Monde (CDM) 2030. Pour ce faire, un seul mot d’ordre sur la bouche de Mhidia : il ne faut rien lâcher !
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