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Depuis le début du mois de septembre, le prix du carburant a connu deux baisses de 70 centimes pour l’essence et 50 centimes pour le gasoil. Et cela pourrait continuer si l’on se fie au journal Les Inspirations Eco et repris par le360.
Selon le quotidien, la tendance mondiale est à la baisse avec des cours mondiaux du baril de pétrole de Brent en chute. Il faut souligner que le cours est descendu sous la barre des 70 dollars au début de ce mois, une première depuis août 2021. Pendant ce temps, la répercussion sur le prix à la pompe sur le marché marocain est infime, rapporte le journal.
Interrogé par nos confrères, Mostafa Labrak, directeur général d’Energysium Consulting et expert en énergie estime que l’impact sur les prix à la pompe au Maroc n’est pas aussi important que les baisses des prix internationaux. Ceci est dû à un décalage entre l’achat des produits raffinés et la fluctuation des cours du Brent.
Lire aussi : Carburants : l’essence et le gazole affichent des baisses notables
Le spécialiste souligne que ce décalage, d’environ un mois, s’explique par la durée du processus avant que les produits raffinés n’atteignent les consommateurs. De plus, le prix du brut ne représente que 50% du coût du produit raffiné, auquel s’ajoutent les frais de transport, les taxes, ainsi que les marges des distributeurs et des stations-service. Le taux de change joue également un rôle dans la fixation du prix.
L’expert précise que les stocks existants influencent le prix final. Lorsque des stocks non écoulés sont combinés à de nouveaux, le prix est calculé en fonction d’une moyenne pondérée. Les récentes baisses représentent environ 10% du prix du brut. La légère baisse à venir serait principalement due aux difficultés de l’économie chinoise à se redresser et à l’augmentation de la production américaine, atteignant 13 millions de barils par jour. La Russie a également accru sa production pour financer ses efforts de défense.
Mostafa Labrak anticipe une nouvelle baisse des prix, ce qui pourrait alléger la facture énergétique du Maroc et profiter aux consommateurs avec des prix à la pompe en baisse. Cependant, il rappelle que la fluctuation des prix dépend des tensions géopolitiques, bien que l’escalade au Proche-Orient n’ait, pour l’instant, pas affecté les cours.
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