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Le nombre de personnes atteintes de cancer ne cesse de croitre chaque année. Cette maladie affecte des millions d’individus dans le monde. Au Maroc, l’Association marocaine des registres des cancers (AMRC) a révélé des chiffres alarmants. Plus de 50.000 cas de cancer sont diagnostiqués chaque année dans le pays. C’est d’ailleurs la deuxième cause des décès dans le pays après les maladies cardio-vasculaires.
Le cancer peut toucher n’importe qui, quel que soit son âge, sexe ou origine. Les facteurs de risque comprennent notamment le tabagisme, l’alcool, une alimentation déséquilibrée, l’exposition à des produits chimiques ou à des radiations, ainsi que des antécédents familiaux de cancer.
Au Royaume, «le cancer reste un problème de santé publique. Son incidence globale est de 116 pour 100.000 habitants et le risque de développer un cancer avant 75 ans est de 12%», ont alerté les experts lors de la Journée nationale du registre des cancers.
Pour Tayeb Hamdi, médecin généraliste et chercheur en politiques de santé, l’exacerbation des cas durant ces dernières années n’est pas due uniquement à la croissance démographique. Grâce au développement du système sanitaire, les gens se font de plus en plus dépister. Cela explique les chiffres en hausse, car par le passé les citoyens atteints et décédés à cause du cancer ignorait leur pathologie.
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Les facteurs de risque
L’expert dévoile cinq facteurs comportementaux et alimentaires humains qui sont directement liés aux décès par cancers. Il s’agit de «surpoids, de la faible consommation de fruits et légumes, du manque d’exercice physique, du tabagisme et de l’alcool. La pollution de l’air des villes, les fumées nocives à l’intérieur des lieux d’habitation et certaines infections virales sont également des facteurs de risque».
Mais encore ! Tayeb Hamdi a précisé que dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, un nombre relativement important de cas de cancer est causé par des infections. Il a cité comme exemples l’hépatite ou l’infection par le papillomavirus humain HPV, responsable des cancers du col de l’utérus chez la femme. De plus, son vaccin est peu utilisé faute de moyens, d’ignorance ou de négligence.
Par ailleurs, l’Association marocaine des registres des cancers a révélé les derniers chiffres sur les types de cancers les plus répandus. Pour les hommes, on cite le cancer des poumons qui représente 25,6%. Aussi, les cancers de la prostate, du colo-rectum, de la vessie, des lymphomes non hodgkiniens représentent respectivement 13,6%, 8,9%, 5,4% et 4,5%. Quant aux femmes, le cancer des seins est en tête de liste, avec un taux de 38,1%. Vient ensuite le cancer de la thyroïde (11,3%), du col de l’utérus (8,1%), du colo-rectum (6,9%) et des ovaires (4%).
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Éviter le cancer : c’est possible !
Le diagnostic précoce est crucial dans la lutte contre le cancer. Cela facilite le traitement et augmente les chances de guérison. Toutefois, au Maroc, le diagnostic précoce est difficile en raison de l’absence d’un dépistage généralisé et de l’accès limité à des soins de santé de qualité. D’après Tayeb Hamdi, les décès par cancer «peuvent être évités et les personnes atteintes peuvent être guéries s’il est détecté à temps et bien soigné».
Enfin, pour prévenir contre tout type de cancer, il existe certaines mesures à prendre en considération. À titre d’exemple, il est important d’éviter de fumer ou de consommer du tabac et de maintenir une alimentation équilibrée. Il est également nécessaire de faire des exercices régulièrement, de protéger la peau des rayons UV du soleil et d’éviter les produits chimiques nocifs. Et il est important d’effectuer souvent des contrôles et des tests de dépistage.
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