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Après avoir assuré leur présence aux Jeux Olympiques Paris-2024, les Lionceaux de l’Atlas n’étaient qu’à un pas de la victoire finale à la CAN U23. Ils l’ont finalement remportée au bout de l’effort et de la prolongation contre l’Égypte (2-1). Un sacre amplement mérité et un nouvel exploit qui vient donc s’ajouter aux récents succès du football national.
Alors que le début de match était clairement à l’avantage des jeunes Pharaons, avec une grosse pression et une ouverture du score d’entrée de jeu, d’une frappe surpuissante de Mahmoud Saber à la 10ᵉ minute, la partie a ensuite tourné en faveur des Lionceaux. Le buteur égyptien a d’ailleurs été exclu peu après son but suite à une grosse semelle sur Abdessamad Ezzalzouli (18ᵉ). Le Maroc a réussi à égaliser avant la mi-temps grâce à Yanis Begraoui (1-1, 36ᵉ), mais il fallait attendre les prolongations pour qu’Oussama Targhalline délivre son équipe en inscrivant le but du titre (2-1, 105ᵉ).
Une finale historique 📚
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— CAF – FR (@caf_online_FR) July 9, 2023
Côté organisation, toutes les conditions sportives, logistiques, techniques et sécuritaires ont été respectées. Aucun incident majeur n’a été déploré, à l’exception de quelques débordements en marge de la demi-finale entre le Maroc et le Mali. Une réussite présentée comme un atout supplémentaire pour le pays dans ses candidatures pour la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030 avec ses voisins ibériques.
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CAN U23 : le Maroc confirme sa bonne forme
Si l’obtention du billet qualificatif pour les JO de Paris est une belle réussite en soi, le titre africain était indispensable pour conclure un tournoi dans lequel le Maroc a brillé et a confirmé sa supériorité. La sélection nationale a ainsi écrit une nouvelle page glorieuse de l’histoire qui ne fait que confirmer le rayonnement du football marocain sur les scènes arabes, continentale et internationale grâce à des réalisations remarquables au cours des dernières années.
𝗛𝗶𝘀𝘁𝗼𝗿𝘆 𝗺𝗮𝗸𝗲𝗿𝘀 🇲🇦🏆🎉#TotalEnergiesAFCONU23 | @EnMaroc pic.twitter.com/vNDURoa3yu
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Aux titres du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) des joueurs locaux en 2016 et 2020, s’ajoutent les sacres de la sélection nationale de futsal à la CAN en 2016 et 2020 et à la Coupe d’Arabe en 2021, 2022 et 2023.
L’équipe féminine a, elle aussi, fait forte impression en décrochant son billet pour la Coupe du monde 2023, qui aura lieu dans quelques jours, après sa qualification pour la finale de la CAN 2022 organisée au Maroc. Un exploit inédit et historique à l’échelle arabe.
En outre, l’équipe féminine de l’AS FAR a confirmé l’essor du football féminin en s’adjugeant la Ligue des champions africaine 2022. La sélection nationale féminine U17 a également marqué les esprits en se qualifiant pour la Coupe du monde disputée en Inde. Chez les hommes, les clubs ont aussi brillé avec des titres remportés par le Raja et le Wydad de Casablanca, ainsi que la Renaissance de Berkane.
Une génération dorée
Des U17 finalistes de la CAN de leur catégorie, des U23 champions d’Afrique et présents aux prochains Jeux Olympiques de Paris, les prochaines années s’annoncent radieuses pour le football national. Après le succès historique des hommes de Walid Regragui en Coupe du monde 2022, les jeunes pousses ont réussi à redorer le blason des footballeurs marocains. Le Maroc, qui s’apprête à accueillir la CAN 2025 et probablement la Coupe du monde 2030, avec ses voisins l’Espagne et le Portugal, peut entrevoir l’avenir avec des certitudes.
Et pour cause, l’effectif des U23 dispose de joueurs de grande qualité qui ont tout pour reprendre le flambeau de leurs ainés. Il y a déjà de sacrés noms, comme Abdessamad Ezzalzouli (auteur de trois buts et autant de passes décisives) et Bilal El Khannouss, qui étaient présents au Qatar avec l’équipe A et qui sont bien évidemment les leaders de cette génération dorée.
LA CAN U23 MONSTRUEUSE D’EZZALZOULI 🇲🇦 pic.twitter.com/UORB9XWEIJ
— Jebran 🇲🇦 (@JB_MRC2) July 9, 2023
On cite également le Havrais Oussama Targhalline, le Toulousain Yanis Begraoui, Amir Richardson, le milieu de terrain du Stade de Reims ou encore Chadi Riad du FC Barcelone, sans oublier Zakaria El Ouahdi, qui joue au poste d’attaquant au RWD Molenbeek (Belgique) et Ismael Saibari (PSV).
Il faut dire que les joueurs convoqués par Issame Charaï ont désormais de la cote après ce sacre tant attendu. Cette génération a d’ailleurs la volonté de devenir impressionnante dans les années à venir. Et, pour la plupart d’entre eux, ils ont de bonnes chances de participer à la CAN 2025 et, pourquoi pas, au Mondial 2030, surtout que Walid Regragui n’hésite jamais à faire appel à des jeunes qui s’imposent dans les plus grands clubs d’Europe et qui y jouent régulièrement.
Avec autant de jeunes prometteurs, le sélectionneur national ne manquera certainement pas de solutions pour bâtir un groupe capable de rivaliser avec les meilleures équipes du monde pendant les prochaines échéances.
Ce n’est d’ailleurs un secret pour personne, les binationaux ont énormément contribué à ce sacre des U23. Ces joueurs, issus essentiellement de la formation française, ont permis de renforcer considérablement cette équipe. La présence des binationaux est une habitude certes, mais c’est la preuve que les clubs marocains ont encore du chemin à parcourir, car sur les 26 joueurs, qui étaient appelés pour cette CAN, quatre seulement représentaient la Botola : le gardien Rachid Ghanimi du Rapide Oued Zem, les défenseurs Zakaria Labib du Raja et Akram Nakkach de l’Union Tourga et Hamza Igamane, l’attaquant de l’AS FAR.
Dans un an donc, les yeux seront braqués sur ce groupe à Paris, qui succède à la génération qui a pris part aux JO de 2012 à Londres et qui a, pour rappel, été éliminé dès le premier tour. Les coéquipiers d’Ezzalzouli sont appelés à signer une honorable participation et surtout faire mieux que la génération de 1982 qui avait atteint le second tour à Munich, ce qui demeure le meilleur résultat du ballon rond national aux JO.
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