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Prévue en Guinée, la Coupe d’Afrique des nations 2025 n’aura finalement pas lieu sur les terres du Syli national. La Confédération africaine de football (CAF) a acté cette décision la semaine dernière. «Les infrastructures, malgré le grand effort déployé par les autorités, ne sont pas au niveau pour que la compétition puisse s’y dérouler. Il a été décidé de rouvrir l’appel à candidature pour la CAN 2025», a annoncé le président de l’instance panafricaine, Patrice Motsepe, lors d’une conférence de presse.
Une nouvelle attribution est donc annoncée et parmi les potentiels candidats, le Maroc qui se présente comme le grand favori. Le projet d’accueillir une CAN sur le sol national était d’ailleurs à l’étude dans les couloirs de la FRMF depuis plusieurs années. L’occasion est donc venue pour montrer les infrastructures de classe mondiale dont dispose le pays, ce qui va certainement pencher la balance en sa faveur pour se voir attribuer l’organisation de cette compétition.
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Le Maroc a son mot à dire
Pour séduire, le Royaume connaît ses atouts. Un pays qui sait accueillir mieux que les autres. Cela soulève évidemment la question des infrastructures sportives.
En effet, six stades, homologués par la CAF, qui sont aux normes internationales et accoutumés à recevoir des rencontres de haut niveau, figureront dans le dossier marocain. Il s’agit du Complexe Mohammed V de Casablanca (45.000 places), le Complexe Moulay Abdellah de Rabat (53.000), le Grand Stade de Marrakech (45.240), le Stade Adrar d’Agadir (45.480), le Grand Stade de Tanger (45.000) et le Grand Stade de Fès (37.000).
En accueillant la CAN féminine 2022 (Casablanca et Rabat) et le Championnat d’Afrique des Nations ou CHAN 2018 (Tanger, Casablanca, Marrakech et Agadir), le Maroc a déjà fait ses preuves de bonne organisation, en démontrant son savoir-faire et sa capacité à se mobiliser sur des événements d’envergure internationale.
Le Maroc se démarque également par ses infrastructures hors sport : les routes et les autoroutes ainsi que les trains reliant l’ensemble des sites proposés pour le tournoi, puis les installations hôtelières, capables de recevoir les équipes et les supporters dans de bonnes conditions. De plus, les capacités logistiques du pays sont très développées.
Autre chose : l’ambiance de la CAN sera assurée au Maroc, qui peut d’ailleurs garantir une forte affluence des supporters marocains, connus pour leur amour inconditionnel pour le football. À cela s’ajoute l’aspect sécuritaire et sur ce point, les décideurs africains n’ont rien à craindre. Voilà donc autant d’éléments qui indiquent que le Maroc satisferait à toutes les exigences de la CAF.
Quid des retombées de la CAN ?
La CAN a toujours été un moment privilégié pour tous ceux qui vivent de cette grande manifestation continentale. C’est l’occasion de se pencher sur les avantages que peut tirer le pays organisateur, en transformant cette grande manifestation en un levier de dynamique durable en faveur des villes hôtes.
Organiser la CAN permettra, en effet, de renforcer le rayonnement du Royaume sur la scène continentale et internationale. L’intérêt est d’optimiser les retombées économiques et sociales et de montrer l’image d’un pays soucieux de recevoir en toute commodité et sans heurts les supporters venus de tous les coins de l’Afrique et du monde.
Aussi, les villes qui devraient abriter les matches de la compétition continentale se moderniseront à travers leur aménagement et réhabilitation, sans oublier le développement du transport.
En outre, la médiatisation à outrance au cours du mois, durant lequel les phases finales se dérouleront, va certainement jouer un rôle déterminant pour l’essor du tourisme.
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Candidat malheureux à l’accueil du Mondial
Alors que l’Ukraine a officiellement rejoint la candidature commune de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation du Mondial 2030, la sixième tentative du Maroc peut être considérée comme ratée, comme celles de 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026.
En courant derrière le rêve de la World Cup, le Maroc a longtemps snobé la compétition continentale, qu’il avait, notons-le, déclinée en 2015 en raison de la propagation du virus Ebola.
L’information d’une éventuelle organisation de la CAN 2025 a rapidement pris place, faisant même oublier celle souhaitée pour le Mondial 2030. Un grand soulagement pour deux générations qui espéraient assister à cette grand-messe du football africain dans leur pays.
Enfin, tout porte à croire que le Maroc est présenté comme l’option idéale pour remplacer la Guinée. Cela pourrait se faire au détriment de l’Algérie, qui doit d’abord faire ses preuves lors du prochain CHAN 2023, du Nigeria et du Sénégal, présentés pour leur part comme des candidats potentiels.
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