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CAN 2023 : les Lions de l’Atlas dans un groupe F largement à leur portée

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Les Lions de l'Atlas en Coupe du monde 2022 © DR

Le groupe F de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 promet d’être l’un des plus captivants de la compétition. Composée du Maroc, de la République démocratique du Congo (RDC), de la Tanzanie et de la Zambie, cette poule se distingue par la présence de trois anciens champions du tournoi, à savoir le Maroc, la RDC et la Zambie. Présentation et analyse.

Dans le groupe F, le Maroc se présente comme un prétendant sérieux avec ses 18 participations à son actif, et malgré un seul titre remporté en 1976. La RD Congo, avec ses 19 apparitions et deux sacres en 1968 et 1974, apporte également une profonde expérience et une soif de renouveau. Quant à la Zambie, championne en 2012 avec 17 participations, cherche à retrouver sa gloire passée après une absence remarquée. En revanche, la Tanzanie, avec seulement deux participations et un historique limité au premier tour en 1980 et 2019, sera l’outsider du groupe, cherchant à créer la surprise.

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Le Maroc, l’unique grand favori du groupe F

Le Maroc se positionne clairement comme un favori indiscutable du groupe F, qui verra les Lions de l’Atlas affronter la Tanzanie, la République démocratique du Congo, puis la Zambie. Forts de leur performance historique en Coupe du monde 2022 au Qatar, où ils ont atteint la demi-finale, les Marocains, sous les commandes de Walid Regragui, abordent ce tournoi avec des ambitions élevées.

Après l’exploit au Qatar, les Lions de l’Atlas visent maintenant à dominer sur le continent africain. Sur le plan continental, le parcours du Maroc a été d’ailleurs souvent marqué par des périodes de disette, en témoigne l’unique sacre remporté en 1976. Un palmarès qui semble modeste au regard de la stature footballistique du Royaume.

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Avec une équipe pratiquement inchangée depuis leur impressionnante performance au Mondial 2022, les Marocains se présentent non seulement comme le colosse du groupe F, mais aussi comme un candidat sérieux au titre. Cette édition de la CAN est vue comme une opportunité précieuse pour les Lions de l’Atlas de briser un jeûne de près de 50 ans et de réaffirmer leur statut de puissance du football africain. La dynamique actuelle et l’effectif extrêmement talentueux pourraient marquer le début d’un nouveau chapitre glorieux pour le football marocain.

Cependant, la route vers la gloire n’est jamais sans obstacles. Bien que le tirage au sort paraisse clément envers l’équipe nationale, la CAN est réputée pour ses surprises. Dans leur quête, les coéquipiers d’Achraf Hakimi devront d’abord faire face à des adversaires notables. La pression est donc immense pour les Lions de l’Atlas, qui doivent prouver que leur demi-finale au Qatar n’était pas un coup de chance, mais le reflet d’une équipe en pleine ascension.

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La RDC : un retour attendu

Après avoir manqué l’édition précédente de la CAN, la République démocratique du Congo (RDC) fait un retour très attendu dans le tournoi. Les Léopards, qui disputent leur 20ᵉ édition en Côte d’Ivoire, portent avec eux un héritage historique, ayant été couronnés champions à deux reprises, en 1968 et 1974.

Connue pour sa capacité à surprendre, la RDC a prouvé lors de sa dernière participation en 2019, en Égypte, qu’elle ne devait pas être sous-estimée, malgré une élimination en huitièmes de finale contre Madagascar. Cette équipe, connue pour ses rebondissements et performances remarquables, s’appuie notamment sur son attaquant vedette de Galatasaray, Cédric Bakambu. Incontestablement l’homme clé de l’équipe, Bakambu, avec ses qualités offensives et son expérience, représente une menace majeure pour les adversaires de la RDC.

Sous la direction de l’ancien entraîneur du Wydad, Sébastien Desabre, l’optimisme est palpable quant aux chances des Léopards de briller. L’équipe a connu une ascension fulgurante sous les commandes du Français, terminant en tête de son groupe de qualification avec 12 points. Forts de cette dynamique, les Léopards semblent bien équipés pour relever les défis du groupe F et viser une place de choix, potentiellement derrière les Lions de l’Atlas.

La Zambie : un outsider redoutable

La Zambie représente un concurrent sérieux qui pourrait créer la surprise dans cette poule. Les Chipolopolos possèdent un historique riche en compétitions africaines et une capacité éprouvée à déjouer les pronostics. Participant pour la 18ᵉ fois à la CAN, la Zambie a déjà atteint les sommets de cette compétition, notamment en remportant le titre en 2012. Elle a également été finaliste en 1974 et 1994, et a terminé troisième en 1982, 1990, et 1996.

L’équipe est actuellement dirigée par Avram Grant, un sélectionneur israélien de 68 ans nommé en décembre 2022. Grant a une histoire remarquable en Afrique, ayant mené le Ghana en finale en 2015 et à la quatrième place en 2017. Côté effectif, la Zambie pourrait compter sur Fashion Sakala, son attaquant dynamique de 26 ans qui évolue dans le championnat saudien, et qui est l’une des figures de proue de l’équipe. Après avoir fait ses preuves à Ostende en Belgique et aux Glasgow Rangers, Sakala se prépare à sa première phase finale de la CAN. Son talent et sa vitesse pourraient s’avérer décisifs pour la Zambie. Outre Sakala, l’équipe compte aussi Patson Daka en attaque et Lubambo Musonda au milieu de terrain, ce qui pourrait composer un excellent trio offensif capable de déstabiliser les défenses adverses.

Après une absence lors des trois dernières éditions (2017-2019-2021), la Zambie est donc déterminée à marquer son retour dans le tournoi. Bien que leur dernière participation en 2015 se soit soldée par une élimination en phase de groupes, l’équipe actuelle semble prête à relever de nouveaux défis et à ajouter un nouveau chapitre à son histoire déjà riche dans le football africain.

La Tanzanie : le petit poucet

Cette CAN 2023 marque la troisième participation pour la Tanzanie dans l’histoire du tournoi. Bien que cette équipe n’ait jamais franchi les phases de groupes dans les éditions précédentes, elle a su se montrer compétitive, notamment en accrochant des équipes de renom. Aujourd’hui, dous la direction d’Adel Amrouche, les Taifas Stars espèrent briser la malédiction de n’avoir jamais remporté de match en phase finale.

Considérée comme le « petit poucet » du groupe, la Tanzanie aborde cependant cette CAN avec sérieux et ambition. Après avoir terminé deuxième de leur groupe de qualification derrière l’Algérie, les Taifas Stars montrent qu’ils ne sont pas à sous-estimer, surtout en présence de leur attaquant de 31 ans Mbwana Samatta. Évoluant au PAOK Salonique en Grèce, il est la figure de proue de l’équipe. Avec une expérience riche acquise au TP Mazembe et à Genk en Belgique, Samatta reste l’un des rares internationaux tanzaniens à jouer dans un championnat européen de haut niveau.

Les Tanzaniens pourraient donc bien créer la surprise et écrire une page mémorable de leur parcours dans le football africain. Cette édition représente pour eux une opportunité précieuse de marquer les esprits et de prouver que le football tanzanien est en plein essor.

Le calendrier du groupe F

Journée 1 :

17 janvier, 18H : Maroc – Tanzanie, Stade Laurent Pokou

17 janvier, 21H : RDC – Zambie, Stade Laurent Pokou

Journée 2 :

21 janvier, 15H : Maroc – RDC, Stade Laurent Pokou

21 janvier, 18H : Zambie – Tanzanie, Stade Laurent Pokou

Journée 3 :

24 janvier, 21H : Tanzanie – RDC, Stade Amadou Gon Coulibaly

24 janvier, 21H : Zambie – Maroc, Stade Laurent Pokou

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