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Ce 23 octobre, le Roi Mohammed VI a accueilli le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, ainsi que la nouvelle équipe ministérielle lors d’une audience officielle.
Ce remaniement a entraîné des changements notables au sein des 24 ministères du gouvernement. Huit ministres ont été remplacés, tandis que les 16 autres portefeuilles ont conservé leurs titulaires, dont les portefeuilles régaliens. Ce processus s’est distingué par une absence de mouvements internes, se traduisant par l’arrivée de nouveaux visages et le départ d’autres.
En complément, six secrétaires d’État ont été ajoutés à l’équipe gouvernementale, renforçant ainsi sa structure.
Ainsi, voici les nouveaux ministres
Éducation nationale, Préscolaire et Sports
Mohamed Saad Berrada a été nommé ministre de l’Éducation nationale, en remplacement de Chakib Benmoussa, qui devient Haut commissaire au plan. Berrada, membre du bureau politique du RNI, est entrepreneur dans le secteur de la confiserie, apportant une perspective fraîche à son nouveau poste.
Agriculture
Au ministère de l’Agriculture, Mohamed Sadiki cède sa place à Ahmed Bouari. Ce dernier, ancien directeur de l’agence de l’aménagement de l’espace agricole (ALEA), possède une vaste expérience dans le domaine, ayant débuté sa carrière comme ingénieur du génie rural. Bouari prendra en charge l’Agriculture, la Pêche maritime, le Développement rural ainsi que les Eaux et Forêts.
Investissement et évaluation des politiques publiques
Un changement marquant concerne le ministère délégué chargé de l’Investissement, avec le départ de Nothine Zidoui, dont l’avenir suscite des rumeurs quant à une prise de fonction dans une grande banque. Son poste est désormais occupé par Karim Zidane, un ancien ingénieur chez BMW, peu connu du grand public, mais qui a une expertise en développement et échanges interculturels, notamment en tant que coordinateur du RNI en Allemagne.
Santé
Khalid Aït Taleb, ministre de la santé depuis 2019, est remplacé par Amine Tahraoui. Ce dernier, qui a récemment dirigé le secrétariat général de la défense publique, héritera d’un portefeuille crucial en pleine crise, notamment avec les étudiants en médecine en grève.
Enseignement supérieur
Abdelatif Miraoui laisse le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation à Azzedine El Midaoui. Ce dernier, ancien directeur de l’Institut International de Recherche sur l’Eau, aura pour défi de résoudre le conflit actuel avec les étudiants en médecine.
Transition numérique et Réforme de l’administration
Le ministère délégué à la Transition numérique et à la Réforme de l’administration sera désormais dirigé par Amal El Fallah Seghrouchni, experte en intelligence artificielle. Présidente exécutive du Centre International d’Intelligence Artificielle du Maroc, elle remplace Ghita Mezzour, dont la stratégie digitale 2030 a suscité des critiques pour son manque de clarté.
Solidarité et insertion sociale
Deux ministres du Parti de l’Istiqlal quittent le gouvernement : Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, et Mohammed Abdeljalil, ministre des Transports. Naima Ben Yahia, professeur universitaire et ancienne directrice des affaires de la Femme, l’Enfance et la Famille, prendra la relève pour Hayar. Quant à Abdeljalil, il est remplacé par Abdessamad Kayouh, qui a précédemment occupé des fonctions importantes, y compris celle de ministre de l’Artisanat.
On peut par ailleurs noter que ce nouveau gouvernement compte une femme supplémentaire que dans le gouvernement précédent, soit 5 au total.
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