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La rentrée universitaire au Maroc soulève une fois de plus la question du montant des bourses d’études. Reçues trimestriellement, ces aides demeurent insuffisantes pour couvrir les dépenses mensuelles des étudiants. Cette situation rend l’accès à une vie académique stable difficile et pousse certains à envisager l’abandon de leurs études. La flambée des prix, liée à une inflation constante, aggrave leur quotidien déjà fragile.
Pour Mustapha, étudiant à Rabat et originaire d’Agadir, il est impératif de réévaluer ces bourses. Il plaide pour une augmentation et un versement mensuel afin de couvrir au moins la moitié des frais nécessaires. Selon lui, jongler entre études et travail devient incontournable et la situation reste tendue, même pour des fonctionnaires en poste. «Les étudiants doivent s’adapter pour continuer leurs études», explique-t-il.
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Nabil, un autre étudiant, dépeint la difficulté pour ceux venant de régions éloignées. Les frais de logement, de transport et de matériel scolaire épuisent rapidement les 1.900 dirhams perçus trimestriellement et ces contraintes peuvent conduire à un décrochage académique. Beaucoup estiment qu’une hausse d’au moins 1.000 dirhams serait indispensable pour leur permettre de se concentrer sur leurs études et de participer aux activités extra-académiques essentielles à leur développement.
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