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Bourita : réponse marocaine en attente après les attaques sur Es-Smara

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Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a récemment annoncé que le Maroc déterminera la manière adéquate de répondre à l’attaque contre Es-Smara. Lors de sa présentation budgétaire devant la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, il a rappelé l’indignation nationale, manifestée par des marches spontanées dans plusieurs villes du sud du Royaume.

En outre, Bourita a souligné que le Maroc a fermement condamné cet acte sur la scène diplomatique, en informant les Nations Unies et leur secrétaire général. Cependant, il a précisé que le pays n’est pas en quête d’escalade, mais vise plutôt à agir avec sagesse et détermination. «C’est le Maroc qui déterminera quand et comment il répondra aux attaques terroristes contre Es-Smara», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, les Forces armées royales (FAR) ont dernièrement contrecarré une attaque des séparatistes sur Es-Smara. Le 11 novembre 2023, des drones des FAR ont détecté et intercepté des membres de milices terroristes, ayant franchi clandestinement la frontière mauritanienne. Ces derniers visaient à lancer des roquettes sur Es-Smara depuis la localité de Oued M’Hiriz, près de la zone tampon de Tifariti. L’intervention rapide des FAR a permis de déjouer cette tentative.

Cependant, Es-Smara a été le théâtre de trois attaques récentes. Le 28 octobre, un incident a causé un décès et trois blessés. Le 5 novembre, la ville a connu plusieurs explosions, résultant de deux roquettes lancées depuis Tifariti. Heureusement, ces attaques n’ont pas fait de victimes parmi la population ni chez les casques bleus.

Enfin, le 30 octobre, le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a présenté des preuves accablantes contre le mouvement terroriste Polisario, lors d’une session de l’ONU. Cette présentation a coïncidé avec la prolongation du mandat de la mission onusienne dans la région pour une année supplémentaire.

Lire aussi : Tirs de projectiles à Es-Smara, «un acte de guerre» selon Omar Hilale

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