Temps de lecture : 5 minutes

Accueil / Sport / Botola : le bilan de la saison 2021/2022

Botola : le bilan de la saison 2021/2022

Temps de lecture : 5 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 5 minutes

Le rideau va tomber ce mardi soir sur la Botola Pro Inwi, avec l’ultime match opposant le Hassania d’Agadir à l’Ittihad de Tanger. Champion à la 29ᵉ journée, le Wydad a célébré son 22ᵉ titre hier soir. Le Rapide Oued Zem et le Youssoufia de Berrechid ont quitté l’élite. LeBrief vous dresse le bilan global d’une saison haute en intensité, régulièrement marqué par les violences des supporteurs.

Temps de lecture : 5 minutes

La Botola est (presque) finie?! Même si un match reste à jouer, les places d’honneur sont attribuées et les relégués sont connus. Une saison marquée par la domination du Wydad, le timide come-back du Raja, le retour en force de l’AS FAR et du Maghreb de Fès (MAS) puis le naufrage terrible du Rapide Oued Zem (RCOZ) et du Youssoufia de Berrechid (CAYB).

Le Wydad, comme une évidence

C’est un magnifique combat que nous ont livré les deux clubs de Casablanca. C’est finalement le Wydad de Walid Regragui qui termine champion, trois points devant son éternel rival. La saison des Rouges en championnat se résume à un long fleuve tranquille. Avec 63 points, les coéquipiers de Yahya Jabrane se sont offerts un 22e sacre en détenant toujours le record. Avec une campagne africaine réussie conclue par le troisième sacre de son histoire, le Wydad a été d’une régularité exemplaire, profitant des multiples faux pas du Raja pour s’emparer du leadership de la division.

Le collectif Wydad a haussé le ton et le talent a fait le reste, notamment celui de Guy Mbenza. Avec 16 buts, ce qui en fait le meilleur buteur de cette saison, le Congolais a porté à lui tout seul son équipe. Il n’y a pas eu que lui, Zouheir El-Moutaraji, Aymen El Hassouni, Yahya Jabrane…ils étaient tous à la hauteur d’une saison plus que parfaite. Ils rêvent désormais de soulever la Coupe du Trône qu’ils n’ont plus remporté depuis 21 ans.

Lire aussi: Wydad : retour sur une saison de folie

Les gagnants et les perdants

Quelle saison éprouvante pour le Raja, encore une fois… Une assemblée générale extraordinaire le jour du derby, l’arrivée de Aziz El Badraoui, le licenciement de deux entraîneurs : Marc Wilmots et Rachid Taoussi, une élimination face à Al Ahly en quart de finale de la Ligue des champions.

Seul maigre lot de consolation : le club a réussi à sauver sa peau avec une deuxième place qualificative pour la Ligue des champions, faisant ainsi réchauffer au moins le cœur des supporters.

Les Verts ont certainement réalisé l’une de leurs pires saisons. Avec une nouvelle direction, de profonds changements sont attendus surtout que beaucoup d’éléments semblent à revoir, dans l’espoir de repartir du bon pied et de renouer avec les années de gloire.

Par ailleurs, l’AS FAR a gardé sa place de la saison passée. Les Militaires ont, encore une fois, décroché la troisième place. Ils disputeront donc la Coupe de la CAF avec l’ambition de renouer avec la consécration continentale. Ils seront accompagnés du Maghreb de Fès qui a fait mieux que l’année dernière, se classant quatrième. Côté bas du tableau, le CAYB et le RCOZ terminent condamnés à la relégation.

Lire aussi: Raja : les grands chantiers qui attendent Aziz El Badraoui

La violence refait surface

Depuis la réouverture des stades, la violence des supporters s’est accentuée. On cite les incidents du match MAS-AS FAR en Coupe du Trône, le 13 mars dernier. Les supporters du club militaire, éliminé de la compétition, avaient envahi la pelouse du Complexe Moulay Abdellah de Rabat pour affronter leurs homologues fassis. Et il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour mettre un terme à ces violences. Au total : 160 personnes ont été arrêtées.

Suite à sa réunion quelques jours plus tard, la commission disciplinaire de la Fédération marocaine de football a infligé de lourdes sanctions à l’encontre des deux clubs. Huis clos jusqu’à la fin de la saison, interdiction de déplacement et plusieurs amendes, dont le total atteint 120.000 DH pour le club de la capitale. De son côté, le MAS avait écopé de deux rencontres à huis clos ainsi qu’une amende du même montant.

Les violences se sont poursuivies à Khouribga, ville qui accueillait le match RCOZ-Raja. Au coup de sifflet final, les supporters rajaouis ont manifesté une colère inouïe suite à la défaite de leur équipe. Ils se sont livrés à un large caillassage de la ville. Des magasins vandalisés, des voitures ravagées, des maisons aux vitres brisées, des biens endommagés sans parler de la terreur des personnes résidant à proximité du stade Al Phosphate.

Sanctionné, le public du Raja a été privé d’accéder à son stade à deux reprises et il a été aussi interdit de pénétrer les enceintes des autres clubs jusqu’à la fin de la saison.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 5 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Botola

JO Paris 2024 : doit-on se contenter de la médaille d’El Bakkali ?

Il a fallu attendre 13 jours de compétitions des Jeux olympiques Paris 2024 pour que le Maroc remporte enfin sa première médaille d'or, et c…
Botola

JO Paris 2024 : enfin une première médaille pour le Maroc ?

Ce soir, les yeux seront braqués sur la piste d’athlétisme du Stade de France pour suivre la dernière course de Soufiane El Bakkali dans le …
Botola

Village olympique : entre réalité et promesses non tenues

Dans l'éclatante mise en scène des Jeux olympiques, une réalité moins reluisante s'est frayée un chemin jusque dans les échos des réseaux so…
Botola

JO Paris 2024 : à mi-chemin, les Lionceaux et El Bakkali comme ultime espoir

Dix jours se sont écoulés depuis le début des Jeux olympiques de Paris 2024. Et le Maroc n'a toujours pas fait son entrée dans le tableau de…
Botola

JO Paris 2024 : faut-il commencer à s’inquiéter ?

Les Jeux olympiques, célébrés tous les quatre ans, sont l’occasion idéale pour évaluer les performances des athlètes marocains et observer l…
Botola

JO Paris 2024 : combien ça coûte et quelles retombées économiques ?

Organiser les Jeux olympiques est un honneur immense pour le pays hôte, mais cet honneur s'accompagne de défis financiers considérables. Dep…
Botola

JO Paris 2024 : tout savoir sur la cérémonie d’ouverture

C’est un évènement qui restera dans l’histoire des Jeux olympiques, à n’en pas douter. Pour la première fois dans l’histoire, une cérémonie …
Botola

Le Maroc aux Jeux Olympiques : entre exploits et déceptions

Les Jeux Olympiques de Paris démarrent vendredi prochain. Au fil des 15 éditions précédentes, les résultats du Royaume ont été mitigés, ent…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire