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Cette enquête réalisée par le patronat s’articule autour de trois axes, en l’occurrence la situation économique et performance individuelle (1), l’investissement, R&D et outils de soutien (2), et environnement des affaires (3). Elle a connu la participation d’un panel de 1.200 répondants répartis sur toutes les régions du Maroc. Il en ressort que la dégradation des indicateurs est moins élevée que le contexte aurait pu le laisser penser.
Malgré les successions de crises sanitaire et inflationniste, les dirigeants de PME (petites et moyennes entreprises) et TPE (très petites entreprises) ne cèdent pas et le doute n’est pas pour autant synonyme d’inaction. Car en termes d’activité et d’investissement, les entreprises font preuve de résistance.
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Une trésorerie dégradée
Après toutes les vagues de la Covid-19 et la guerre en Ukraine, l’économie marocaine est plongée dans un épais brouillard. Dans ce contexte troublé et inflationniste, les craintes des chefs d’entreprise sur leur trésorerie ne cessent de grimper et la situation semble même critiques pour la plupart d’entre eux.
Selon ce baromètre, la tendance est orientée à la baisse. La trésorerie des entreprises marocaine s’est nettement dégradée, en raison notamment de l’impact de la crise sanitaire. Mais d’après les patrons interrogés, une légère amélioration est attendue sur les six prochains mois.
Malgré ces difficultés, les équilibres d’emplois semblent être préservés, indique l’enquête qui précise également que plus d’un tiers des répondants ont fait appel aux crédits Damane Oxygène et Relance pour faire face à leurs difficultés, alors que 65% continuent de rembourser leurs crédits, avec un impact significatif de la hausse du taux directeur ressenti sur les taux d’intérêt.
60% des chefs d’entreprise ne connaissent pas la charte de l’investissement
Signe de confiance dans l’avenir, les intentions sont très positives pour ce qui est de l’investissement. 64% des répondants prévoient en effet d’investir dans les 12 prochains mois, avec seulement 8% de projets à plus de 50 millions de DH (MDH). De manière plus explicite, cela signifie que la conjoncture économique actuelle n’est pas suffisamment dégradée pour que les entreprises renoncent à leurs projets d’investissement.
Mais malgré ces prévisions, les résultats de ce baromètre mettent l’accent sur une méconnaissance importante des dispositifs d’accompagnement à l’investissement. Seulement 40% des répondants disent connaître la Charte de l’investissement et moins de 23% le programme TATWIR R&D et Innovation.
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Les principaux risques perçus par les dirigeants
Le contexte actuel, encore marqué par une forte inflation à 7,8% sur un an en avril et des taux d’intérêt qui poursuivent leur hausse à la faveur du resserrement monétaire opéré par Bank Al-Maghrib depuis bientôt un an, continuent de peser sur les entreprises marocaines.
Et sans surprise, c’est l’inflation qui demeure aujourd’hui la principale inquiétude des chefs d’entreprise. À cela s’ajoutent la concurrence déloyale de l’informel, la pression fiscale, la difficulté d’accès au financement et le coût du foncier qui figurent aussi dans cette liste des risques perçus par les patrons, qui manquent par ailleurs d’une prise de conscience écologique.
La CGEM note d’ailleurs dans son baromètre de conjoncture que la décarbonation arrive parmi les derniers enjeux sélectionnés par les entreprises, avec seulement 34% d’entre elles ayant engagé des actions pour adresser ce défi durant les 12 derniers mois.
Soulignons que pour le patronat, ces résultats viendront enrichir sa feuille de route et appuyer ses plaidoyers lors des discussions avec l’État, en faveur de l’instauration d’un climat des affaires favorable à l’investissement et d’une relance économique rapide et durable.
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