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Le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), composé de hauts représentants de diverses autorités financières, s’est réuni le 26 décembre pour sa 18ᵉ session au siège de Bank Al-Maghrib (BAM) à Rabat. Cette réunion a été l’occasion d’évaluer l’état de la stabilité financière du Maroc et de discuter des projections économiques pour les prochaines années.
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Surveillance et progrès de la stabilité financière
Le CCSRS, qui inclut des membres de Bank Al-Maghrib, de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, de l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale et de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures, a examiné l’avancement de la feuille de route pour la stabilité financière pour 2022-2024. Le comité a également analysé les risques systémiques et évalué les travaux de son sous-comité mensuel. Les indicateurs examinés reflètent la solidité et la résilience continues du secteur financier marocain.
Perspectives économiques et financières
Dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques, notamment le conflit en Ukraine et au Moyen-Orient, et un ralentissement de l’économie mondiale, l’économie marocaine montre des signes d’amélioration. Selon les projections de Bank Al-Maghrib, la croissance économique devrait s’établir à 2,7% en 2023, avant de se consolider à 3,2% en 2024 et 3,4% en 2025.
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Inflation et politique monétaire
Après trois augmentations successives du taux directeur totalisant 150 points de base entre septembre 2022 et mars 2023, portant le taux à 3%, l’inflation semble ralentir. Elle devrait s’établir en moyenne à 6,1% en 2023, en baisse par rapport aux 6,6% de 2022, et devrait reculer à 2,4% en 2024 et 2025.
Position extérieure et finances publiques
Le déficit du compte courant est prévu à 1,6% du PIB en 2023, mais devrait augmenter à 2,5% en 2024 et 3,8% en 2025. Les avoirs officiels de réserve devraient couvrir près de 5 mois et 6 jours d’importations de biens et services dans les deux prochaines années. Le déficit budgétaire devrait diminuer à 4,8% du PIB en 2023, puis à 4,5% en 2024 et 3,9% en 2025. L’endettement du Trésor devrait s’alléger à 69,8% du PIB en 2023, 69,6% en 2024, et 68,9% en 2025.
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Secteur bancaire et crédit
Le secteur bancaire a enregistré une croissance robuste, avec une hausse de 13,5% du résultat net cumulé des banques au premier semestre 2023. Les ratios de solvabilité et de fonds propres restent bien au-dessus des minimas réglementaires. Le crédit bancaire au secteur non financier a montré un ralentissement, reflétant une diminution des facilités de trésorerie accordées aux entreprises privées.
Assurances et marché boursier
Le secteur des assurances a continué à montrer sa résilience, avec une augmentation des primes émises de 1,4% à 47,4 milliards de DH fin octobre. L’indice MASI du marché boursier a enregistré une hausse de 11,89% au 12 décembre, avec une volatilité modérée.
En conclusion, malgré un contexte économique mondial difficile, les institutions financières et économiques affichent une résilience et une solidité remarquables, avec des perspectives de croissance économique encourageantes pour les années à venir. Le Comité a également souligné l’importance de continuer à renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en prévision des prochaines évaluations du GAFIMOAN.
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