Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Bank Al-Maghrib (BAM) a présenté, lundi 25 juillet à Casablanca, la 18e édition de son rapport annuel sur la supervision bancaire au titre de l’exercice 2021.
Dans ce rapport, exposé par Hiba Zahoui, directrice de la supervision bancaire à BAM, la Banque centrale dresse le bilan de ses activités au cours de la deuxième année de la pandémie de la Covid-19.
Cette période a connu un rebond de l’économie marocaine grâce aux progrès en matière de vaccination et au maintien des stimulus budgétaire et monétaire, ainsi qu’aux bons résultats de la campagne agricole.
Ainsi, le secteur bancaire a bénéficié de l’amélioration des conditions économiques en 2021 après la récession de 2020. Il a également continué à jouer son rôle en tant que principale source de financement de l’économie nationale, a fait savoir Zahoui.
Dans l’ensemble, les indicateurs du secteur bancaire, en termes de liquidité, de rentabilité et de solvabilité, ont démontré la solidité et la résilience de l’écosystème bancaire, et ce, malgré un contexte marqué par un niveau de risque élevé.
Lire aussi : Bank Al-Maghrib opte pour une politique monétaire accommodante
La concentration continue de baisser
Selon le rapport, en 2021, le niveau de concentration de l’activité bancaire a continué son trend baissier enregistré ces dernières années.
Ainsi, la part des trois premières banques dans le total actif du secteur s’est établie à 62,4%, contre 62,9% en 2020. Celle des cinq plus grandes banques s’est située à 76,8%, contre 77,6% en 2020, précise BAM.
Pour ce qui est des dépôts, les trois premières banques ont disposé de près de 63,4% des dépôts collectés contre 63,7% une année plus tôt et les cinq premières détenaient une part de 78,5% contre 78,6% en 2020.
S’agissant du crédit, les trois premières banques ont concentré 60,7% des crédits distribués, contre 61,5% en 2020 et les cinq plus grandes ont représenté 78,4% des financements contre 79,3% une année auparavant.
Quant au niveau de concentration de l’activité de crédit des trois premiers groupes bancaires, il a enregistré une baisse d’un point à 61%, par rapport à 2020. De même, la part des cinq premiers groupes a reculé de deux points à 78%.
Pour les crédits de trésorerie et à l’équipement, la part des groupes a baissé d’un point à 57% pour les trois premiers groupes et à 79% pour les cinq premiers groupes.
Les parts des crédits immobiliers se sont pour leur part contractées d’un point, enregistrant respectivement 62% pour les des trois premiers groupes bancaires et 79% pour les cinq premiers. Pour les crédits à la consommation, leur moyenne a baissé de trois points par rapport à 2020, à 60% pour les trois premiers groupes et à 79% pour les cinq premiers.
Lire aussi : Politique monétaire : le statu quo justifié ?
17,9 millions de cartes bancaires en circulation en 2021
Le nombre de cartes bancaires en circulation s’est établi à 17,9 millions en 2021, en augmentation de 4,1% par rapport à 2020. L’essentiel de ces cartes est utilisé pour des opérations de retrait en cash qui représentent 88,8%.
En outre, la Banque centrale fait état d’une hausse de 4,6% du nombre des comptes bancaires ouverts sur les livres des banques à 31,2 millions de comptes.
Le nombre de particuliers résidents ayant au moins un compte bancaire a augmenté de 0,6% contre 4,5% en 2020 pour s’établir à 14,2 millions, indique la même source.
Et d’ajouter que le taux de détention des comptes bancaires en 2021 s’est maintenu à 53%.
Par genre, le nombre d’hommes détenant au moins un compte bancaire s’est établi à 8,8 millions, tandis que les femmes détenant au moins un compte bancaire sont au nombre de 5,4 millions.
Par ailleurs, les banques ont ouvert 1.090.574 comptes électroniques (m-Wallets), accompagnés par des comptes bancaires, dont près de 99% sont détenus par des particuliers. Enfin, les comptes détenus par des commerçants acceptants ce moyen de paiement s’établissent à 14.612 comptes.
Lire aussi : BAM : 17,5 millions de Marocains détiennent au moins un compte bancaire
Temps de lecture : 4 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |