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Des combats meurtriers ont eu lieu au cœur de Bagdad : au moins 30 personnes ont été tuées, et 570 autres blessées dans des affrontements. Le très influent leader chiite Moqtada Al-Sadr a annoncé, lundi 29 août, son «retrait définitif» de la vie politique irakienne. après dix mois de crise. À la suite de cette déclaration, ses partisans ont envahi le palais présidentiel, poussant l’armée à décréter un couvre-feu dans l’ensemble du pays.
Trente partisans de Moqtada Al-Sadr ont été tués par balles lors des combats qui les ont opposés à des factions pro-Iran et l’armée, selon un nouveau bilan fourni par une source médicale à l’AFP, mardi 30 août. Quelque 570 manifestants ont en outre été blessés – certains par balle, d’autres en respirant du gaz lacrymogène – dans le chaos qui a agité la Zone verte.
Cette éruption de colère est survenue alors que les barons de la politique ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur un nouveau Premier ministre depuis les législatives d’octobre 2021.
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