Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Le baccalauréat, rendez-vous annuel incontournable, est enfin arrivé après des mois de préparation intense. Pour les futurs bacheliers, c’est l’heure de vérité, où chaque épreuve représente un pas de plus vers l’avenir qu’ils ont choisi. Les lycéens stressés, mais déterminés, se présentent devant les salles d’examen, tandis que leurs parents inquiets, mais pleins d’espoir, attendent à l’extérieur. Cette première journée a commencé avec l’épreuve de physique et chimie en matinée, suivie de l’anglais l’après-midi.
Malgré le stress palpable, certains élèves affichent une confiance rassurante, prêts à affronter ces premières épreuves. Cependant, l’inquiétude est omniprésente, tant chez les candidats que chez leurs familles. Chaque instant compte, et tous sont désormais concentrés sur la suite des examens. L’ambiance est à la fois fébrile et studieuse, chaque lycéen étant conscient que les efforts fournis durant l’année seront enfin récompensés ou mis à l’épreuve dans les jours à venir.
Lire aussi : Baccalauréat 2024 : CNIE obligatoire pour accéder aux prestations électroniques
Baccalauréat 2024 : les chiffres à connaître
Les examens du baccalauréat ont débuté ce lundi matin et se poursuivront jusqu’à jeudi pour les plus de 493.000 candidats inscrits cette année. Cette session de juin est particulière en raison du report des examens nationaux, initialement prévus à partir du 3 juin. Ce report est dû aux récentes grèves qui ont perturbé les études dans plus de 10.000 établissements d’enseignement publics du Royaume.
Les futurs bacheliers se répartissent principalement entre les branches scientifiques et techniques, représentant 73% des inscrits, tandis que 26% sont issus des branches littéraires. Par ailleurs, 55% des candidats sont inscrits dans des filières internationales, démontrant une diversification de l’offre éducative et une ouverture vers des standards mondiaux.
Et pour garantir le bon déroulement de cette échéance cruciale, le ministère de tutelle a mobilisé l’ensemble des acteurs concernés et pris diverses mesures organisationnelles. Cela inclut la mise à disposition de 1.833 centres d’examen à travers toutes les académies, totalisant plus de 28.000 salles. De plus, 40.000 correcteurs ont été mobilisés pour assurer une évaluation rigoureuse et équitable des épreuves.
Lire aussi : Baccalauréat 2024 : 493.000 candidats pour la session de juin
Les sujets ont fuité sur les réseaux sociaux
Les examens du baccalauréat ont été déjà entachés par une fuite massive des sujets. Des copies des épreuves ont rapidement fait le tour de la toile dès ce matin, malgré un processus de sécurité extrêmement renforcé, destiné à garantir la confidentialité des sujets jusqu’à la dernière minute.
Sur Facebook, un groupe public surnommé « fuites des épreuves du Bac 2024 » a diffusé des publications contenant les sujets de cette première journée d’examens, couvrant toutes les branches. Des photos des sujets prises à la volée ont inondé le groupe, facilitant leur accès à une large audience d’élèves et de curieux. Certains internautes, également membres du groupe, n’ont pas tardé à réagir et ont fourni les réponses attendues.
Face à cette situation, des mesures d’urgence seraient actuellement en discussion pour gérer cette crise, afin de garantir l’équité des examens restants et sanctionner les responsables de cette fuite.
Il est à rappeler qu’après ces jours d’examens, les premiers résultats seront en attente. Ceux qui n’auront pas eu la chance de réussir dès la première tentative bénéficieront d’une deuxième chance grâce à la session de rattrapage. Cette session, reprogrammée pour les 8, 9, 10 et 11 juillet, permettra aux candidats de repasser toutes les épreuves, ce qui leur offre une opportunité de valider leur baccalauréat.
Temps de lecture : 4 minutes
Stress au travail au Maroc, un défi insurmontable ?Le rapport 2024 de Gallup sur l’état du lieu de travail mondial met en lumière des tendances globales sur l’engagement des employés, leur sa… |
Le Maroc au cœur des routes migratoiresLe rapport 2024 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les migrations internationales met en lumière de… |
Heures sup des enseignants dans les écoles privées : un sentiment de déjà vuMohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, a annoncé que les enseignants peuvent … |
Les avocats reprennent le chemin des tribunauxL’Association des Barreaux des Avocats du Maroc, a décidé de suspendre la grève. Cette annonce intervient après deux réunions tenues le mini… |
Comment la population marocaine a-t-elle évolué de 1960 à 2024 ?Le dernier recensement général de la population et de l’habitat de 2024 (RGPH 2024), publié par le Haut-Commissariat du plan (HCP), a permis… |
Santé : retour sur la grève des médecins internes et résidentsLa Commission nationale des médecins internes et résidents (CNIR) monte au créneau. Ils ont décidé de déclencher une grève les 7 et 8 novemb… |
PLF 2025 : le Maroc mise sur l’égalité des genresLe Maroc poursuit ses efforts pour atteindre l’égalité des genres à travers un dispositif de Budgétisation sensible au genre (BSG), un cadre… |
RPM 2024 : IA et photographie, révolution ou menace ?L’intelligence artificielle (IA) transforme de nombreux secteurs et la photographie n’échappe pas à cette révolution. Les technologies basée… |