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Baccalauréat 2022 : ce qu’il faut savoir

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Les examens du Baccalauréat au Maroc © DR

Plus que quelques jours avant la tenue des épreuves du Baccalauréat 2022. L’examen est prévu du 20 au 24 juin. Cette année, le nombre des candidats a augmenté de 8%. Selon le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, plusieurs mesures ont été prises pour assurer le bon déroulement de ces épreuves. Détails.

Plus que dix jours avant les examens du baccalauréat au Maroc. Ces derniers auront lieu les 20, 21 et 22 juin pour le pôle scientifique, technique et professionnel ; les 23 et 24 juin pour les filières littéraires et d’enseignement traditionnel ; et le 23 juin pour les filières de sciences de la vie et de la terre et agricole.

S’agissant des résultats de la session ordinaire, ils seront annoncés le 1er  juillet.

Lire aussi : Éducation nationale : une année qui s’achève sur un point d’interrogation

Le nombre des candidats en hausse de 8%

Le nombre des candidats aux examens du baccalauréat au titre de la session 2022 a augmenté de 8%. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa.

Cette annonce a été faite au cours du Conseil de gouvernement tenu sous la présidence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Le ministre a assuré que «toutes les mesures garantissant le déroulement de l’examen national dans un climat de transparence, d’intégrité et d’égalité des chances ont été prises».

Il s’agit notamment de la mise à disposition d’espaces dédiés à l’impression et la photocopie, du transfert des sujets d’examens depuis les centres de distribution vers les centres des examens, ainsi que des opérations de correction et de saisie de notes.

Ces mesures ont été mises en exergue par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse à l’issue du conseil.

Lire aussi : Les épreuves du baccalauréat 2022 au menu du conseil de gouvernement

1.520 centres mis à disposition

1.520 centres ont été mis à disposition pour les besoins des examens et de la correction des copies des élèves, a expliqué Benmoussa.

Il a expliqué que des cellules de veille et de suivi ont été créées sur les plans central et régional pour accompagner les différentes étapes de cette échéance.

Afin d’assister les candidats lors de la préparation de ces épreuves, des documents d’encadrement leur ont été envoyés via leurs adresses électroniques, a précisé le ministre.

«Tous les candidats qui passeront les examens du baccalauréat cette année ont reçu un guide pratique. Ce document  leur a été envoyé à travers leur adresse électronique via leur compte Moutamadriss. Il tend à les aider et à encadrer leurs efforts de préparation à cet examen. Ce guide contient tous les aspects organisationnels et réglementaires ainsi que les nouveautés de la session 2022», relève Chakib Benmoussa.

Séances de soutien scolaire au profit des candidats

L’année 2022 a été marquée par des grèves répétitives des enseignants contractuels. Une situation qui a fortement perturbé l’année scolaire en causant un grand retard d’apprentissage.

Pour pallier ces lacunes, la tutelle a proposé le recours au renforcement des séances de soutien scolaire. L’objectif est d’amortir les répercussions de ces grèves sur les apprenants et d’essayer de rattraper les heures de cours perdues .

Le département de Chakib Benmoussa a également adapté les sujets et les conditions de la tenue des examens en faveur des candidats en situations particulières.

Lire aussi : Éducation nationale : entre examens et retard de cours

Mesures répressives pour lutter contre la fraude au baccalauréat

Un nouveau dispositif très strict a été adopté cette année pour lutter contre la triche au cours des examens du baccalauréat. Des mesures implacables qui visent à contrer cette pratique déloyale et favoriser l’égalité des chances des candidats.

«Il s’agit d’un sujet qui interpelle annuellement les responsables des examens. Cette problématique devrait également interpeller les familles sur qui nous comptons énormément pour sensibiliser leurs enfants et leur rappeler les dangers et risques qu’ils peuvent courir en trichant», souligne la tutelle.

La même source met en garde que «tout candidat pris en flagrant délit sera sévèrement puni. D’ailleurs, une copie de la loi 02.13 relative à la répression de la fraude aux examens scolaires est transmise à tous les candidats via leur adresse e-mail».

Pour rappel, la loi 02.13 est entrée en vigueur depuis sa publication au bulletin officiel le 19 septembre 2016. Elle prévoit des sanctions disciplinaires et pénales à l’encontre de toute personne prise en flagrant délit de fraude.

Selon cette loi, les sanctions disciplinaires à l’encontre des mis en cause peuvent aller de l’octroi d’un zéro, à l’annulation des notes de l’ensemble des matières de la session concernée, jusqu’à la privation de passer l’examen pendant deux ans.

Cette loi prévoit également des sanctions pénales allant de six mois à cinq ans de prison et une amende allant de 5.000 DH à 100.000 DH.

Les cas de fraude concernés par ces sanctions sont :

  • Production ou utilisation de faux documents afin de participer à l’examen ;
  • Usurpation d’identité d’un candidat pour passer l’examen ;
  • Fuite des sujets de l’examen par tout responsable, intervenant ou participant à la rédaction, au transport ou à la protection des feuilles et des sujets des examens scolaires.

Enfin, il est clair que les candidats ont intérêt à respecter les principes de la concurrence loyale. L’objectif est de garantir la crédibilité des examens et leur déroulement dans les meilleures conditions.

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