Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
La période des épreuves du baccalauréat est de retour. Comme chaque année, cette période est très stressante pour des milliers d’élèves qui ambitionnent de décrocher ce précieux sésame. Cet examen constitue à la fois l’obtention d’un premier diplôme et une clé de voûte pour les études supérieures.
Ce lundi, plusieurs bacheliers se sont rendus aux différents centres d’examens pour entamer leurs épreuves finales. 1.520 centres ont été mis à disposition pour les besoins des examens. Ils seront également utilisés par les 43.000 enseignants chargés de la correction de quelque quatre millions de copies.
Lire aussi : Éducation nationale : entre examens et retard de cours
20 candidats par salle de classe
Dans le contexte actuel marqué par la pandémie de la Covid-19 et en vue de lutter contre la propagation de ce virus lors de ces épreuves décisives, le ministère de l’Éducation nationale a fixé le nombre de candidats par salle de classe d’examen à 20 seulement.
À noter que des cellules de veille et de suivi ont été créées sur les plans central et régional pour accompagner les différentes étapes de cette échéance, a avancé le ministre de tutelle, Chakib Benmoussa.
Selon lui, son département a adopté toutes les mesures nécessaires pour garantir la transparence, l’intégrité et l’égalité des chances lors de ces examens. Il s’agit entre autres de la mise à disposition d’espaces dédiés à l’impression et à la photocopie, du transfert des sujets d’examens depuis les centres de distribution vers les centres des examens, ainsi que des opérations de correction et de saisie des notes.
Lire aussi : Baccalauréat 2022 : ce qu’il faut savoir
Une année scolaire impactée par les grèves des enseignants
Des grèves et sit-in de cadres des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) ont perturbé le cours normal de l’année scolaire 2022, causant ainsi un grand retard d’apprentissage. Une entrave qui a rajouté de la pression aux élèves.
«Ce n’était pas facile pour moi de me préparer pour l’examen national étant donné que plusieurs enseignants dans notre lycéen n’ont pas pu achever le programme du deuxième semestre», déplore Khadija, une lycéenne de 17 ans.
De plus, «durant le deuxième semestre, notre lycée a opté pour l’enseignement hybride, puisque plusieurs cas atteints de la Covid-19 y ont été détectés. De ce fait, nous n’avons pas pu suivre nos cours convenablement. Nos horaires de cours ont été réduits et n’ont pas été complets», ajoute-t-elle.
Et de continuer : «Nos enseignants étaient contraints de survoler les cours faute de temps et ils n’ont malheureusement pas eu le temps de s’attarder sur certains aspects essentiels des cours. En fin de compte, c’est nous les victimes !».
Face à cette situation pénible, la tutelle avait proposé le recours à des séances de soutien scolaire. L’objectif était de combler les lacunes d’apprentissage cumulées par les élèves et d’essayer de rattraper les heures de cours perdues.
Lire aussi : Éducation nationale : une année qui s’achève sur un point d’interrogation
Pour rappel, les examens du baccalauréat ont lieu les 20, 21 et 22 juin pour le pôle scientifique, technique et professionnel ; les 23 et 24 juin pour les filières littéraires et d’enseignement traditionnel ; et le 23 juin pour les filières de sciences de la vie et de la terre et agricole. S’agissant des résultats de la session ordinaire, ils seront annoncés le 1er juillet.
Par ailleurs, les sessions de rattrapage se dérouleront cette année après Aïd Al-Adha, notamment les 15, 16, 18 et 19 juillet. Les résultats de ces derniers seront pour leur part affichés le 22 du même mois.
Temps de lecture : 4 minutes
Journée mondiale de la santé mentale : quelles réalités au Maroc ?Le 10 octobre, le monde célèbre la Journée mondiale de la santé mentale, l'occasion de sensibiliser sur les troubles mentaux et à promouvoir… |
Égalité genre : 58,4% des Marocains pensent qu’elle n’existe pasCette année, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la femme, la sonnette d’alarme a été tirée par le HCP. Les débats et … |
Baromètre de confiance : les Marocains méfiants face aux institutionsÀ l’occasion de la 6ᵉ édition de l’African Digital Summit organisé par le GAM, Karena Crerar, PDG d’Edelman Africa et Kamal Taibi, PDG et fo… |
Casablanca en travaux : les impacts négatifs à surmonterCasablanca dans sa globalité est en plein projet de transformation. Les travaux de réaménagement prévus visent à améliorer la qualité de vie… |
Transformation de Casablanca : accélération des chantiersMohamed Mhidia a marqué de son empreinte toutes les villes du Royaume où il a officié en tant que wali. C’est un homme de terrain, qui aime … |
Salon du cheval d’El Jadida : les forces de défense et de sécurité à l’honneurDepuis des millénaires, le cheval a toujours répondu présent quand l’Homme a eu besoin de lui. Et au sein des forces de défense et de sécuri… |
Casablanca : que se passe-t-il à Zerktouni ?Casablanca, métropole dynamique et en pleine expansion, est actuellement au cœur d’un vaste chantier de modernisation. Le boulevard Zerktoun… |
Le bonheur au travail, réellement important au Maroc ?Ce n’est qu’à partir du 18ᵉ siècle que l’idée de bonheur commence à être associée au travail. Le travail est devenu, fin du 19ᵉ siècle, un a… |