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Le Royaume a franchi un grand pas en termes de réalisation du chantier royal de la généralisation de la protection sociale. Cela reflète l’engagement du pays à garantir aux Marocains un régime unifié de l’Assurance maladie obligatoire de base (AMO).
Lors de son grand oral à la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a révélé l’état d’avancement de ce projet. Le Maroc peut être fier du travail accompli. Il s’agit d’une «véritable révolution sociale dans le traitement des enjeux fondamentaux du citoyen au premier rang desquels la consécration du droit à la santé», a souligné Aziz Akhannouch.
En outre, afin d’améliorer ce chantier, l’exécutif a tenu à renforcer les aspects liés à la gestion et à la gouvernance des organismes de sécurité sociale. Il a aussi pris des mesures d’ordre législatif, réglementaire, financier et institutionnel pour réussir ce processus. De ce fait, le gouvernement a mis en place des registres de ciblage, conformément aux dispositions de la loi n°72.18. Ce texte présente un dispositif de ciblage des bénéficiaires des programmes d’appui social. Ces derniers sont encadrés par les administrations publiques, les collectivités territoriales et les organismes publics.
«La protection sociale a été repositionnée au cœur des politiques publiques, étant la pierre angulaire de tout contrat social visant à assurer l’équité aux citoyens et à préserver leur dignité», a souligné Aziz Akhannouch.
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Les chiffres dévoilés
Le nombre d’assurés inscrits à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) est passé de 7,8 millions en 2021 à plus de 23,2 millions de citoyens en 2022. Concernant les bénéficiaires qui ont basculé du Régime d’assistance médicale (RAMED) vers l’AMO (AMO-Tadamon), leur nombre a atteint 9,4 millions. Au total, près de trois millions de travailleurs non-salariés se sont également inscrits à la CNSS en 2022.
Par ailleurs, Aziz Akhannouch a indiqué que le nombre de dossiers de soins pour les catégories des travailleurs non-salariés en 2022 se sont élevés à pas moins de 642.000 dossiers. S’agissant du pilotage de ce projet structurant, un comité ministériel et un comité technique ont été mis en place. L’objectif est d’assurer le suivi du projet et la bonne exécution de ses différentes composantes. L’exécutif a, de plus, promulgué 29 décrets d’application pour créer un régime unifié d’assurance maladie obligatoire. Cette démarche a permis à de nouvelles catégories de professionnels, de travailleurs indépendants et de non-salariés d’accéder aux services de l’AMO.
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Les budgets alloués à ce chantier
Le gouvernement actuel a augmenté, progressivement, le budget du secteur de la santé au cours de son mandat. En 2022, l’enveloppe allouée à ce chantier a atteint plus de 23 milliards de DH (MMDH), soit une augmentation de plus de 3 MMDH par rapport à 2021. Pour l’année 2023, ce budget a atteint 28 MMDH, soit une augmentation de 4,6 MMDH par rapport à 2022, d’après Aziz Akhannouch.
De plus, près de 9,5 MMDH ont été consacrés à l’accompagnement de quatre millions de familles qui bénéficieront des services de l’AMO-Tadamon. L’objectif est de «leur assurer l’accès aux établissements hospitaliers, à l’instar du reste des bénéficiaires de la couverture maladie obligatoire», a-t-il expliqué. Il ajoute : «Il n’est pas normal qu’un salarié qui touche le SMIG cotise à hauteur de 300 DH et qu’une autre personne qui a un revenu de 10.000 DH se cache dans le Ramed pour que l’État prenne en charge sa cotisation».
Pour conclure, le chef de l’exécutif a rappelé que «ce chantier est aussi un système de droits sociaux qui protège l’existence du citoyen pendant les périodes de vulnérabilité auxquelles il est exposé dans sa vie. Aussi, il l’aidera à faire face à tous les risques qui pourraient menacer sa sécurité et sa cohésion».
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