Des jeunes à la recherche d'emploi. Image d'illustration © DR
La création d’emploi figure sur le haut de la pile des dossiers prioritaires du gouvernement de Aziz Akhannouch. Le chef de l’exécutif avait d’ailleurs promis de faire mieux que ces prédécesseurs, en s’engageant à créer un million de postes nets en cinq ans.
Si l’objectif est encore loin d’être atteint, le gouvernement compte utiliser tous les leviers à sa disposition pour produire suffisamment d’emplois. Et avec cette deuxième phase du programme Awrach, tout l’enjeu est d’accompagner les personnes ayant perdu leur emploi, notamment les plus impactées par la crise de la Covid-19. Il s’agit également des personnes rencontrant des difficultés d’insertion, ainsi que les populations spécifiques au niveau des territoires. Cela dans l’optique d’instaurer une équité au niveau des préfectures et des régions ciblées.
Ce programme, mené dans le cadre de partenariats entre les départements ministériels, les établissements publics, les autorités locales et les collectivités territoriales, ainsi que les entreprises du secteur privé, est doté d’une enveloppe budgétaire de 2,25 milliards de DH (MMDH) au titre de l’année 2023, visant la création de 250.000 opportunités d’emplois directs au cours de deux années.
Lire aussi : Awrach 2 : Aziz Akhannouch émet la circulaire de mise en œuvre du programme
Qui est concerné par Awrach 2 ?
Awrach 2 se compose en effet de deux volets. Il s’agit tout d’abord des chantiers généraux provisoires. Étalés sur une durée moyenne d’environ six mois, ils ciblent les personnes confrontées à des difficultés d’accès au marché du travail, ainsi que les personnes ayant perdu leur emploi à cause de la pandémie de la Covid-19 ou d’autres facteurs.
Le second volet porte, quant à lui, sur le soutien de l’insertion durable, visant particulièrement les personnes non diplômées, qui sont employées par les entreprises, les coopératives, les associations et les petites entreprises, dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 10 millions de DH (MDH) au cours des trois dernières années. Il s’adresse également aux personnes à la recherche d’emploi, non déclarées auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) depuis plus de six mois.
Investir dans les compétences
Pour cette deuxième phase du programme Awrach, le gouvernement veut investir dans les compétences, à travers des formations qui faciliteront l’entrée dans la vie professionnelle aux bénéficiaires.
C’est en effet une série d’avantages qu’offre Awrach 2. Pour ceux liés aux chantiers généraux provisoires, les bénéficiaires auront droit à un encadrement qui leur permettra de développer leurs compétences et aptitudes.
Un plan de formation et de renforcement des capacités est aussi proposé afin d’améliorer leurs chances d’insertion professionnelle, dans le cadre d’une implication de l’ensemble des départements ministériels concernés et des établissements de formation affiliés. En outre, une attestation de l’employeur leur sera délivrée. Le but étant d’augmenter leurs chances d’insertion professionnelle ultérieure dans une activité économique similaire.
Quant aux avantages des chantiers de soutien à l’insertion durable, le programme offre aux personnes non diplômées et embauchées par les entreprises, coopératives et associations, une intégration pour une durée d’au moins 12 mois. Ils bénéficieront d’un renforcement de leurs compétences à travers des formations qualifiantes financées par l’État dans le cadre des programmes de promotion de l’emploi.
Lire aussi : Programmes « Forsa » et « Awrach » : quel bilan ?
Quid des rémunérations ?
S’agissant des rémunérations, un revenu mensuel au moins égal au SMIC pendant la durée du chantier sera versé aux bénéficiaires du programme « Awrach 2 » dans ses deux volets. Ils disposeront d’une couverture sociale, y compris les allocations familiales, conformément aux lois et réglementations en vigueur.
Et pour stimuler l’emploi, les employeurs auront, pour leur part, une aide financière sous forme de subvention qui leur sera ainsi accordée de la part de l’État. Ils recevront 1.500 DH par mois pour chaque bénéficiaire intégré, pendant une durée de neuf mois.
Enfin, il est à noter que c’est l’État qui prendra en charge la rémunération, la formation, ainsi que la part patronale et l’assurance contre les accidents de travail pour la couverture sociale.
Blé tendre : le Maroc renforce son alliance avec la Russie
Économie - Le Maroc a décidé de maintenir le soutien gouvernemental pour l’importation de blé tendre jusqu’à fin avril 2025.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024La loi de Finances 2025 publiée au Bulletin officiel
Économie - La loi de Finances 2025, promulguée par le Dahir n° 1-24-65 du 13 décembre 2024 a été publiée dans le Bulletin officiel.
Mbaye Gueye - 19 décembre 2024Le commerce extérieur au vert, malgré un déficit croissant
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM), a révélé que les exportations de biens marocaines ont connu une hausse de 6,2% à fin octobre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente.
Mbaye Gueye - 19 décembre 2024Les OPCVM atteignent 663,3 MMDH d’actifs nets à fin novembre 2024
Économie - Une hausse de 18,5% depuis le début de l’année, selon le rapport de la politique monétaire publié par Bank Al Maghrib.
Rédaction LeBrief - 19 décembre 2024L’inflation attendue à 0,8% au T4-2024 (BAM)
Économie - BAM a indiqué l’inflation au Maroc devrait revenir à 0,8% au quatrième trimestre (T4) 2024, après 1,3% le trimestre précédent.
Mbaye Gueye - 19 décembre 2024L’ACAPS renforce la protection des assurés, affiliés et adhérents
Économie - L'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) a publié son rapport annuel 2023.
Mbaye Gueye - 18 décembre 2024Injaz Al-Maghrib : une assemblée générale sous le signe des réalisations et de l’avenir
Économie - L’assemblée générale ordinaire d’Injaz Al-Maghrib s’est tenue le 17 décembre 2024 au siège de Wafa Assurance, à Casablanca.
Mbaye Gueye - 18 décembre 2024Banques : le besoin en liquidité atteint 131,6 MMDH au T3 2024
Économie - Le besoin en liquidité des banques marocaines a atteint 131,6 MMDH en moyenne hebdomadaire au troisième trimestre 2024
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024Banque mondiale : le spectre d’une imminente crise de la dette
Économie - Dans son nouveau rapport sur la dette internationale, la Banque mondiale alerte sur le risque de surendettement des pays pauvres.
Manal Ben El Hantati - 12 décembre 2022Driss Guerraoui primé à Barcelone
Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024CNT : Hamid Bentahar réélu
Économie - Hamid Bentahar se voit réélu pour un mandat de 3 ans à la tête de la CNT et Othman Ibn Ghazala élu vice-président générale.
Ilyasse Rhamir - 30 septembre 2024Guercif-Nador : une autoroute pour 5,5 MMDH
J.R.Y - 21 mai 2021HCP : la croissance de l’économie nationale devrait augmenter au T1-2023
Économie - Selon les projections du HCP, la croissance de l’économie nationale s’est située à 1,4% au dernier trimestre de 2022.
Rédaction LeBrief - 3 janvier 2023Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri
Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) s'apprête à révolutionner le secteur bancaire marocain en mettant en place un marché secondaire des créances en souffrance.
Farah Nadifi - 29 novembre 2024