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Le 31 décembre va coïncider avec la fin des deux grandes opérations de régularisation lancées par l’Office des changes et la Direction générale des impôts (DGI). À l’approche de cette échéance, une forte affluence des contribuables est attendue, notamment ceux ayant des avoirs à l’étranger, selon l’Économiste, et repris par le360.
Le quotidien précise que cette régularisation concerne principalement la déclaration des biens et des avoirs détenus à l’étranger. Elle offre aux contribuables l’opportunité de se mettre en conformité avant de faire face à des sanctions lourdes. Après le 31 décembre, les contrevenants s’exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu’à six fois la valeur des biens non déclarés, ainsi qu’à des peines de prison.
En outre, l’administration fiscale a considérablement renforcé ses moyens de contrôle grâce à l’usage de technologies avancées et à des mécanismes internationaux d’échange d’informations. Ces outils permettent de détecter les anomalies plus facilement et de cibler des contribuables en infraction, lit-on dans le journal.
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Les amnisties fiscales, comme celle en cours, suscitent des réactions contrastées. Si elles permettent de récupérer des recettes rapidement, leur impact à long terme sur la discipline fiscale est débattu. Certains experts estiment que les contribuables pourraient être tentés de reporter leur régularisation, dans l’espoir de bénéficier de futures amnisties.
L’opération de régularisation de 2020, lancée en pleine pandémie, n’a pas atteint ses objectifs, avec seulement 1.959 déclarations pour un montant de 6 milliards de dirhams. En revanche, celle de 2014 avait été un succès, générant près de 28 milliards de dirhams.
Malgré ces défis, les autorités espèrent que l’initiative de cette année incitera un plus grand nombre de contribuables à régulariser leur situation avant l’échéance, renforçant ainsi la conformité fiscale et la transparence.
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