Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Dans son bulletin quotidien, le ministère de la Défense britannique estime que «la société militaire privée russe Wagner a probablement réussi à faire des avancées tactiques dans le Donbass autour de la centrale électrique de Vouhlehirsk et du village voisin de Novolouhanske». Et d’ajouter que «certaines forces ukrainiennes se sont probablement retirées de la région».
De leur côté, les forces ukrainiennes ont frappé mardi soir le pont Antonivskyi, sur le Dniepr, donnant accès la ville occupée de Kherson et le détruisant partiellement. Selon Natalya Humenyuk, porte-parole du Commandement opérationnel Sud des forces armées ukrainiennes, cité par The Kyiv Independent, l’attaque ne visait pas à détruire le pont, mais à empêcher les militaires russes de l’utiliser. Ce pont, long de 1,4 km, est stratégique et essentiel à Moscou pour approvisionner ses forces occupant la ville du sud-est du pays, car il est le seul la reliant à la rive sud du fleuve et au reste de la région.
«Ceux qui ont tiré sur le pont ont juste rendu la vie un peu plus difficile à la population», a estimé le représentant des autorités russes dans la région de Kherson, tout en minimisant l’impact de la fermeture du pont. «Cela n’aura aucune influence sur l’issue des combats», a-t-il avancé, arguant que «tout est prévu» : l’armée russe va installer des pontons et ponts militaires pour permettre la traversée du fleuve. «Les occupants doivent apprendre à nager pour traverser le Dniepr. Ou quitter Kherson tant qu’ils le peuvent», a tweeté de son côté Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne, commentant la frappe contre le pont Antonivskyi.
La marine ukrainienne a annoncé mercredi que les trois ports ukrainiens d’Odessa, de Tchornomorsk et de Ioujne, désignés pour les exportations de céréales, ont «repris le travail», même s’il reste des efforts à faire pour assurer la sécurité des convois. «La sortie et l’entrée des navires dans les ports maritimes se feront par la formation d’un convoi qui accompagnera le navire de tête. Mais cela sera précédé par le pénible travail des hydrographes» pour déterminer les voies sûres. «Nos militaires continuent de faire leur travail (…) pour rétablir le fonctionnement du transport maritime afin d’éviter une crise alimentaire mondiale», a précisé la marine ukrainienne.
Et afin d’accompagner cette reprise, le Centre de coordination conjointe (CCC) chargé du contrôle des exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire a été officiellement inauguré ce mercredi à Istanbul. En vertu des accords signés le 22 juillet entre la Russie, l’Ukraine, la Turquie et les Nations unies et validés pour quatre mois, le CCC sera chargé de conduire les inspections de navires au départ et à l’arrivée à Istanbul afin de garantir qu’ils ne transportent rien d’autre que des céréales. Le centre, installé au sein d’une académie militaire, sera dirigé par «cinq représentants de la Russie, de l’Ukraine et de l’ONU, ainsi que de la Turquie, tant militaires que civils», a précisé le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, lors d’une brève cérémonie.
Temps de lecture : 3 minutes
Harris ou Trump : l’Amérique face à un choix historiqueLes États-Unis vivent un jour d’élection décisif ce 5 novembre, opposant Kamala Harris et Donald Trump pour une place historique à la Maison… |
Espagne : les recherches se poursuivent six jours après les inondationsSix jours après les inondations, le bilan s’élève à 217 morts. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse puisque certains habitants manquent… |