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La nuit dernière, l’armée israélienne dit avoir mené une nouvelle incursion terrestre dans la bande de Gaza. Une opération qui aurait valu à certains soldats israéliens d’être capturés, selon le Hamas. Les bombardements, eux, continuent, faisant à date 7.326 morts, dont 3.038 enfants, et 18.967 blessés.
D’après les autorités israéliennes, 229 otages ont été emmenés par le Hamas à Gaza. Un bilan en hausse par rapport au chiffre annoncé auparavant par les Forces de défense israéliennes (FDI). Si quatre femmes ont été relâchées à ce jour, le Hamas a estimé jeudi que «près de 50» otages ont été tués dans les bombardements israéliens. Le chiffre est impossible à confirmer. Le mouvement a de plus été clair : il ne libérera pas d’autres otages tant qu’un cessez-le-feu n’aura pas été conclu avec Israël.
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Juste pour se défendre…
L’armée américaine a mené des «frappes de légitime défense» en Syrie contre deux installations des gardiens de la révolution islamique en Iran. Le ministre de la Défense, Lloyd Austin, a expliqué que ces raids viennent en représailles des frappes dont les forces américaines et leurs alliés ont été la cible. Au moins seize attaques ont été menées sur les structures américaines en Syrie et en Irak en un peu plus d’une semaine, avait annoncé, jeudi, le Pentagone en blâmant des «milices soutenues par l’Iran».
L’Iran avait prévenu jeudi que «les États-Unis ne [seraient] pas épargnés» si la guerre se poursuit à Gaza. «Si le génocide à Gaza continue, ils ne seront pas épargnés par ce feu», a déclaré le ministre des affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian, devant l’Assemblée générale des Nations unies.
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…un nouveau tir «raté» ?
Par ailleurs, une roquette est tombée à l’aube sur la ville égyptienne de Taba, près de la frontière avec Israël, touchant un établissement médical, et blessant six personnes. L’origine de ce tir de roquette n’a pas été dévoilée jusqu’à présent.
Les dirigeants européens, réunis jeudi en sommet à Bruxelles, ont appelé à la mise en place de «couloirs humanitaires» et de «pauses» pour répondre aux besoins des Palestiniens dans la bande de Gaza. Dans une déclaration en dix-neuf points, adoptée à l’issue de cinq heures de discussions, les Vingt-Sept soulignent que l’Union européenne est favorable à l’organisation d’une «conférence internationale de paix» qui aurait lieu «prochainement».
«Au moment où nous parlons, des gens à Gaza meurent, ils ne meurent pas seulement à cause des bombes et des frappes, beaucoup plus vont bientôt mourir des conséquences du siège imposé» à l’enclave palestinienne, a prévenu vendredi le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini. «Les services de base s’effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d’eau s’épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues», a-t-il décrit.
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Gaza en ruines
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), environ 45% des habitations de la bande de Gaza ont été «endommagées ou détruites». Plus de 16.000 logements ont été totalement détruits, relève l’agence, qui s’appuie sur des chiffres fournis par le ministère des Travaux publics et du Logement du territoire, contrôlé par le Hamas. L’agence relève que 1,4 million de personnes se sont déplacées à l’intérieur de l’enclave. Plus de 640.000 personnes sont hébergées dans des installations de l’OCHA.
Les convois d’aide entrés dans le territoire palestinien depuis le 21 octobre sont largement insuffisants pour répondre aux besoins de la population, a insisté Lazzarini, martelant : «Le système actuel est voué à l’échec. (…) Nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire pour que cette aide puisse atteindre ceux qui en ont besoin». Seulement 74 camions d’aide sont entrés dans le territoire depuis l’Égypte, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), soit bien moins que les 500 camions journaliers qui parvenaient à Gaza avant le conflit.
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Macron et ses coalitions
Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé ce vendredi même vouloir «bâtir une coalition humanitaire avec plusieurs pays européens» et demandé une «trêve humanitaire». «Nous allons bâtir une coalition humanitaire avec plusieurs pays européens, en particulier Chypre, qui va servir de base arrière à ce corridor humanitaire maritime. Nous avons une discussion en ce sens avec (…) la Grèce également qui est prête à envoyer des équipements», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Bruxelles à l’issue du Conseil européen.
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