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Attribution des CAN 2025 et 2027 : qui seront les heureux élus ?

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Trophée de la CAN © DR

J-1 avant l’annonce officielle des pays hôtes de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et celle de 2027. Le compte à rebours a commencé et l’excitation monte en flèche. Le Maroc, fort de ses infrastructures modernes et de son expérience passée, semble avoir pris une longueur d’avance pour 2025, tandis que la compétition pour 2027 s’annonce acharnée avec des candidats divers et ambitieux. On fait le point.

Le long suspense qui tenait en haleine les passionnés du football africain est sur le point de se dissiper. Demain, la Confédération africaine de football (CAF) révélera les noms des nations qui auront l’honneur d’accueillir les éditions 2025 et 2027 de la prestigieuse Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Après plusieurs reports, la date cruciale est désormais fixée au mercredi 27 septembre, à l’issue de la réunion du Comité exécutif (Comex) de l’instance panafricaine, qui se tiendra dans la capitale égyptienne, Le Caire.

Cette annonce très attendue est l’aboutissement d’un processus rigoureux d’inspection conduit par une entité indépendante, mandatée pour évaluer les candidatures des pays souhaitant organiser les tournois. Des équipes d’inspecteurs ont sillonné le continent ces derniers mois, mettant sous le microscope les infrastructures, la logistique et la capacité d’accueil de chaque pays candidat, en vue de garantir une organisation sans faille.

Lire aussi : La CAN 2025 retirée à la Guinée

CAN 2025 : le Maroc en pôle position

La bataille pour l’organisation de la 35ᵉ édition de la CAN 2025 gagne en intensité. Au cœur de cette course palpitante, le Maroc se démarque nettement, se positionnant comme un favori robuste.

Cependant, il n’est pas seul dans cette quête prestigieuse. Le duo Nigeria-Bénin et la Zambie restent les seuls en compétition, après le retrait de l’Algérie de la liste des candidats. Chacun de ces pays a mis en avant ses atouts uniques, que ce soit en matière d’infrastructures, de ferveur des supporters ou de tradition footballistique.

Mais avec des installations sportives ultra-modernes à son actif, le Royaume aspire à être le théâtre de ce tournoi pour la seconde fois, 34 ans après avoir été l’hôte de la CAN en 1988. En effet, la proposition de candidature soumise par le Maroc est solide, mettant en avant six sites de haute qualité. Ces infrastructures emblématiques incluent le Complexe Mohammed V à Casablanca, le Complexe Moulay Abdallah à Rabat, le Grand Stade de Marrakech, le Stade Adrar à Agadir, le Grand Stade de Tanger et le Complexe sportif de Fès.

La CAF, en quête d’un terrain propice pour la CAN 2025, voit clairement dans la candidature marocaine une option privilégiée. Ayant déjà été l’hôte de multiples événements sportifs internationaux ces dernières années, le Maroc est loin d’être un novice en matière d’organisation. La solidité de sa candidature est appuyée non seulement par des infrastructures sportives répondant aux normes internationales, mais aussi par un réseau routier bien conservé, des établissements d’accueil de qualité et des centres touristiques séduisants.

Par ailleurs, d’importants investissements ont été réalisés dans l’infrastructure sportive du pays au cours des dernières années, ce qui a contribué à améliorer les performances des différentes sélections nationales. Il est donc clair que si le Maroc est désigné comme hôte pour la CAN 2025, il promet d’offrir à l’Afrique et au monde entier une célébration footballistique mémorable.

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L’Algérie jette l’éponge

Depuis quelques jours, des rumeurs circulaient à propos d’un éventuel retrait de l’Algérie. Finalement, le voisin de l’Est a décidé de retirer sa candidature pour l’organisation des éditions 2025 et 2027 de la CAN.

La Fédération algérienne de Football (FAF) aurait eu vent d’un verdict défavorable concernant ses candidatures, ce qui aurait incité le nouveau président de la FAF, Walid Sadi, à boycotter même son voyage au Caire pour la réunion du Comex de la CAF. Une situation qui a engendré un flot de spéculations sur les raisons réelles derrière ce retrait abrupt.

La nouvelle du retrait a été d’abord relayée hier soir par le journaliste algérien de BeIN Sports Hafid Derradji. «Comme prévu, la Fédération algérienne de football (NDLR, FAF) s’adresse officiellement à la CAF et annonce le retrait de son dossier de candidature pour accueillir les éditions 2025 et 2027 de la Coupe d’Afrique des Nations, car cela ne fait plus partie de ses priorités», a-t-il écrit. D’après lui, la FAF préfère «se focaliser sur l’assainissement du football national, le relancer et s’employer à remporter les titres continentaux partout où ils sont organisés».

L’information a été ensuite officialisée ce mardi. Dans communiqué publié sur son site, La Fédération algérienne de football (FAF) a fait savoir qu’elle a officiellement transmis à la CAF un courrier par lequel elle l’informe de sa décision de retirer la candidature de l’Algérie pour l’organisation des CAN 2025 et 2027. «Ce retrait est motivé par la nouvelle approche de la FAF relative à la stratégie de développement du football en Algérie», explique l’instance algérienne, ajoutant qu’elle concentrera désormais ses efforts dans la réorganisation et la redynamisation du football en Algérie.

Le Sénégal pour 2027 ?

Plusieurs pays sont en compétition pour 2027 : le Sénégal, le Botswana, l’Égypte, ainsi qu’un trio de nations est-africaines, incluant le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. L’Algérie était elle-aussi en lice, mais le retrait de sa deuxième candidature a injecté une nouvelle dynamique dans cette compétition.

Cette fois-ci et selon les médias du pays voisin, le retrait de l’Algérie est principalement dû à la préférence de la CAF d’alterner les zones géographiques des pays hôtes afin d’assurer une répartition équitable des opportunités d’accueil à travers le continent. Cette démarche vise à éviter la concentration des éditions dans une seule zone, en l’occurrence l’Afrique du Nord dans ce cas.

C’est le Sénégal qui semble avoir une opportunité en or de faire valoir sa candidature. Cependant, le pays de la Teranga fait face à plusieurs défis. À l’heure actuelle, le pays de Sadio Mané ne dispose que de deux stades conformes aux normes requises : le stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, inauguré en février 2022, et le stade Lat-Dior de Thiès. Bien que modernes, ces infrastructures restent insuffisantes pour répondre aux exigences de la CAF et accueillir un événement d’une telle envergure.

Et pour renforcer sa candidature, le Sénégal a initié des projets de construction et de rénovation de plusieurs autres infrastructures sportives. Ces projets, une fois achevés, augmenteront considérablement les chances du pays d’être sélectionné comme pays hôte. Toutefois, la réalisation en temps opportun de ces infrastructures reste un défi majeur.

D’autre part, les autres candidats ne sont pas en reste. L’Égypte, avec son riche héritage footballistique et des infrastructures bien établies, est un concurrent sérieux. Le trio de l’Afrique de l’Est, bien que considéré comme un outsider, présente une opportunité unique d’accueillir la CAN de façon commune, ce qui pourrait être un atout considérable pour leur candidature. Enfin, le Botswana, moins renommé sur la scène footballistique, aspire, lui aussi, à accueillir cette CAN, signifiant ainsi son ambition de s’élever sur la scène footballistique africaine.

Notons que le privilège d’accueillir la CAN en 2025 et 2027 sera déterminé par le vote des 24 membres du Comex de la CAF. La décision finale sera dévoilée dès la fin des délibérations par le président Patrice Motsepe. À suivre !

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