L’entreprise AstraZeneca a admis que son vaccin pourrait, dans des cas extrêmement rares, entraîner un effet indésirable appelé syndrome thrombotique et thrombocytopénie (STT). Depuis cet aveu, le monde s’emballe, et la nouvelle fait couler beaucoup d’encre.
Le gouvernement a tenté de rassurer les Marocains suite à ces déclarations. Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, a affirmé que tous les vaccins utilisés dans le royaume sont approuvés par des comités scientifiques spécialisés avant leur utilisation.
Lire aussi : Covid-19 : AstraZeneca reconnaît des effets secondaires rares liés à son vaccin
Parallèlement, la Cour administrative de Rabat a donné raison à une plaignante, au sujet d’effets secondaires, suite à sa vaccination. Après avoir été vaccinée, la plaignante a porté plainte auprès du tribunal pour une paralysie partielle.
La Cour a décidé qu’un versement de 250.000 dirhams de compensation serait donné à la plaignante. Face à toutes ces péripéties, il est normal, pour les citoyens marocains, de se poser des questions. Toutefois, Dr Tayeb Hamdi rappelle que les liens entre le vaccin et le syndrome STT sont encore inconnus.
« Le syndrome STT a été observé essentiellement, mais pas uniquement, avec le vaccin d’AstraZeneca et celui de l’Américain Janssen qui sont produits sur la base de la même technique », explique le médecin.
AstraZeneca, autant d’effets secondaires que les autres ?
Des effets secondaires ont été observés, extrêmement inhabituels, mais sérieux, comme les myocardites, les péricardites, la paralysie du visage, le syndrome de fuite des vaisseaux sanguins et le syndrome de Guillain-Barré (SGB). Tout cela a également été rapporté avec les autres vaccins en particulier les vaccins américains de Pfizer et de Moderna. Selon le médecin chercheur, malgré la gravité, ces effets secondaires évoluent généralement bien avec une bonne prise en charge.
D’ailleurs, sans vouloir inquiéter davantage, il n’existe aucun médicament, vaccin ou intervention médicale totalement dépourvu d’effets indésirables. Lorsque ces effets sont rares ou très rares (moins de 1 sur 1.000 ou 1 cas sur 100.000), les bénéfices d’un médicament ou d’un vaccin qui sauve des vies dépassent largement ces risques.
Lire aussi : États-Unis : autorisation des anticorps d’AstraZeneca pour les personnes réagissant mal aux vaccins
Si le retrait des vaccins AstraZeneca du marché inquiète tout autant, le médecin nous rappelle que le retrait d’un médicament par les laboratoires est une pratique bien établie qui peut être motivée par plusieurs facteurs. AstraZeneca avait décidé de commercialiser son vaccin à prix coûtant, sans réaliser de bénéfices pendant la pandémie (même si la commercialisation des vaccins se poursuivra au-delà de celle-ci). Contrairement à d’autres laboratoires, AstraZeneca n’a pas développé de versions spécifiques pour l’Omicron ou d’autres variants ultérieurs du virus. « Il était clair donc depuis deux ans qu’AstraZeneca allait abandonner ce volet des vaccins de COVID et fermer cette parenthèse », déclare Dr Tayeb Hamdi.
AstraZeneca et les Marocains
Il faut dire que dès la première annonce de vaccination, les Marocains ont commencé à faire entendre le son de leurs contestations. Avant même de le tester, de nombreuses rumeurs, sur une production bâclée et trop rapide, ou encore sur des effets secondaires, encore inconnus, pullulaient sur la toile. Mais bon, une fois poussés dans ce sens, pour le bien commun, tous les Marocains ont tendu le bras. Et là, la grande question du moment, c’était : « Tu as eu AstraZeneca ou Sinopharm ? ». Grosse ambiance.
Les citoyens marocains, vaccinés lors de cette période, n’ont rien à craindre, selon les dires du médecin. « Les experts et les études s’accordent à dire que les effets indésirables des vaccins apparaissent généralement dans les heures et les premiers jours après l’administration des vaccins. Pratiquement tous les effets indésirables y compris les très rares et graves apparaissent dans les 4 semaines après l’injection. La majorité absolue de ce syndrome apparaît entre 2 à 3 semaines après l’injection, avec une fourchette générale de 3 à 30 jours ».
Que les hypocondriaques se le disent, ce n’est pas après trois ans qu’un effet secondaire apparaîtra.
Taxis : modernisation en cours
Société - Le secteur des taxis marocains entame une refonte majeure destinée à améliorer sa gestion et son fonctionnement.
Ilyasse Rhamir - 19 novembre 2024Alerte météo : averses orageuses et rafales de vent attendues lundi et mardi dans plusieurs provinces
Société - La Direction générale de la météorologie (DGM) a émis une alerte concernant des averses orageuses localement intenses, accompagnées de rafales de vent, qui toucheront plusieurs provinces du Royaume ce lundi et mardi.
Farah Nadifi - 18 novembre 2024Solitude urbaine : l’invisible poids des villes
Dossier - La solitude urbaine au Maroc n’est pas qu’une anecdote, elle est le reflet d’une fracture sociale, d’une urgence humaine.
Sabrina El Faiz - 16 novembre 2024Le Parlement de l’Enfant fête son 25e anniversaire
Société - Le Parlement de l’Enfant célèbre son 25e anniversaire avec un événement marquant : un camp d’entraînement réunissant 395 jeunes.
Ilyasse Rhamir - 15 novembre 2024Le Maroc au cœur des routes migratoires
Société - Le rapport 2024 de l'OCDE sur les migrations internationales met en lumière des tendances migratoires inédites.
Ilyasse Rhamir - 15 novembre 2024Visa : l’Afrique, nouvel eldorado des géants
Afrique, Diplomatie, Société - L’externalisation des services de visas augmente en Afrique où TLSContact et VFSGlobal s'implantent.
Ilyasse Rhamir - 15 novembre 2024Alerte météo de vigilance orange : pluies, neige et vents violents ce vendredi et samedi
Société - La DGM a annoncé des intempéries importantes vendredi et samedi dans plusieurs régions du Maroc.
Ilyasse Rhamir - 15 novembre 2024Heures sup des enseignants dans les écoles privées : un sentiment de déjà vu
Société - La circulaire publiée par le ministre de l’Éducation nationale existe déjà depuis les années 2000.
Mbaye Gueye - 14 novembre 2024Le diabète, enjeu de santé majeur
SociétéLe diabète, pathologie aux multiples visages, se manifeste lorsque le corps n'utilise pas ou ne produit pas suffisamment d'insuline
Hajar Toufik - 14 novembre 2023Résidences universitaires : Azzedine El Midaoui annonce la signature de 18 conventions
Société - Azzedine El Midaoui, a déclaré que 18 conventions de partenariat ont été signées avec des investisseurs privés pour la création de résidences universitaires totalisant une capacité d'accueil d'environ 12.000 lits.
Mbaye Gueye - 31 décembre 2024Une spectaculaire éclipse totale de Soleil au Chili
Khansaa Bahra - 3 juillet 2019Mia Khalifa revient sur sa carrière pornographique
Khansaa Bahra - 30 août 2019Immobilier : les malheurs de la copropriété
Hafid El Jaï - 23 octobre 2021Pollution sonore : des méfaits insoupçonnés
Hafid El Jaï - 5 février 2022Décès de Larbi Bentarka, figure emblématique des médias marocains
Société - Larbi Bentarka, l’une des figures les plus marquantes du paysage médiatique et culturel marocain, s’est éteint ce vendredi.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024
Bonjour. Je ne vois pas quelle utilité de l’intervention de ce Docteur en ce moment encore alors que c’est lui qui a poussé des milliers de marocains à prendre le vaccin?
Lui et ces collègues ne cessaient à applaudir le vaccin. Aujourd’hui ils vont changer les vestes je pense.