Image d’illustration. © DR
Le constructeur ferroviaire français Alstom a été sélectionné pour fournir les rames automotrices de la future ligne à grande vitesse (LGV) qui va relier Kénitra à Marrakech. Cette ligne marque une étape importante pour le réseau ferroviaire marocain. La signature officielle de ce contrat, est intervenue lors de la visite du président français Emmanuel Macron, en présence du roi Mohammed VI.
Les termes de ce contrat comprennent une commande ferme pour la livraison de 12 rames, assortie d’une option pour six rames supplémentaires.
Il faut noter que le projet de LGV Kénitra-Marrakech représente une avancée significative dans le développement du réseau ferroviaire au Maroc. Il augmente la vitesse, l’efficacité et la capacité des trajets longue distance. Cette ligne s’inscrit dans une vision plus large de modernisation des infrastructures de transport au Maroc, visant à répondre aux besoins croissants de mobilité des Marocains et à soutenir le développement économique national.
Le contrat attribué à Alstom fait suite à un processus de sélection très concurrentiel. La société française a réussi à devancer plusieurs acteurs internationaux majeurs, dont le constructeur espagnol CAF et le Sud-coréen Hyundai Rotem. Selon Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Alstom a su proposer «la meilleure offre en termes de coût et de qualité du produit.»
Le modèle sélectionné par l’ONCF, le TGV M d’Alstom, présente des caractéristiques techniques avancées qui répondent aux exigences modernes de performance, d’efficacité énergétique et de sécurité. Conçu pour réduire son empreinte écologique, le TGV M intègre des technologies de récupération d’énergie, permettant de diminuer jusqu’à 30% sa consommation énergétique par rapport aux modèles précédents. Ce modèle s’appuie sur une structure légère et des matériaux avancés, améliorant ainsi l’efficacité énergétique et réduisant les coûts d’exploitation. Sa motorisation est également optimisée pour simplifier la maintenance et assurer une disponibilité accrue des rames.
Sur le plan de la sécurité, le TGV M est équipé de systèmes de freinage réactifs et de dispositifs d’autodiagnostic permettant une surveillance continue de l’état du train. Respectant les normes européennes les plus strictes en matière de sécurité et d’interopérabilité, ces trains sont conçus pour offrir une fiabilité optimale et garantir des trajets sûrs sur le réseau marocain.
Au-delà des caractéristiques énumérées, il s’agit d’un train de cinquième génération fabriqué par Alstom, conçu pour allier performance et efficacité énergétique, qui se distingue par une technologie de pointe dans le domaine ferroviaire. Selon une source de l’ONCF. “C’est ce modèle à deux étages qui a fait pencher la balance en faveur d’Alstom dans cet appel d’offres, étant donné que les modèles “CAF Oaris”, “Talgo Avril” et “KTX”, proposés respectivement par les constructeurs CAF, Talgo et Hyundai Rotem, sont des trains à un seul niveau”, a révélé Hespress.
Le TGV M offre une capacité de transport optimisée grâce à ses deux étages, permettant d’accueillir plus de passagers par trajet sans compromettre la vitesse. La rame atteint une longueur de 200 mètres pour une capacité de près de 740 places assises, répondant ainsi aux besoins de forte affluence sur les grands axes de transport.
Une demande croissante pour divers types de trains
Ce partenariat avec Alstom pour la LGV ne représente qu’une partie de l’ambitieux plan de développement de l’ONCF. Outre les 18 rames à grande vitesse prévues pour le projet Kénitra-Marrakech, l’ONCF projette également l’acquisition de 40 rames intervilles, de 60 trains navettes rapides (TNR) et de 50 trains métropolitains (Réseau Express Régional, RER). Ces équipements supplémentaires permettront de renforcer les liaisons entre les principales villes du Maroc, facilitant les déplacements dans des zones à forte densité de population et répondant aux besoins de mobilité urbaine et périurbaine.
L’ONCF avait lancé un appel à concurrence international en juillet dernier pour la fourniture de ces trains. Alstom, en partenariat avec ses filiales et bureaux régionaux en France, Italie, Espagne et Maroc, a été retenu pour le dialogue technique concernant plusieurs sous-lots de l’appel d’offres. Le premier sous-lot, portant sur les 18 rames à grande vitesse, a été attribué au groupement Alstom, composé d’Alstom France et Alstom Maroc. Le deuxième sous-lot, pour les 40 trains Intercités, est en discussion avec des entités d’Alstom en France, Italie, Espagne et Maroc. De même, le dialogue est en cours avec Alstom pour les sous-lots dédiés aux 60 trains navettes rapides et aux 50 trains métropolitains.
LGV Kénitra-Marrakech : le marché attribué au Français Egis Rail
Une coopération renforcée entre le Maroc et la France
Ce projet témoigne également de la forte coopération entre le Maroc et la France dans le domaine des infrastructures et des transports. Les deux pays partagent une longue tradition de collaboration, et ce nouveau contrat avec Alstom confirme l’importance de cette relation dans le développement des infrastructures marocaines. En plus de l’apport technologique, cette coopération renforce l’image du Maroc comme un pôle d’attraction pour les investissements dans le secteur ferroviaire en Afrique.
Avec la mise en œuvre de la ligne à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech, l’ONCF envisage un renforcement considérable de son réseau ferroviaire et une amélioration significative des temps de trajet entre le nord et le sud du pays. Cette nouvelle infrastructure offrira aux voyageurs marocains et internationaux une alternative de transport rapide, fiable et respectueuse de l’environnement, en ligne avec les engagements du Maroc en matière de développement durable.
La modernisation et l’expansion du réseau ferroviaire marocain sont un axe clé de la stratégie de l’ONCF pour répondre aux besoins croissants en mobilité, favoriser l’intégration régionale et soutenir le développement économique et touristique du pays. Avec ce nouveau partenariat, l’ONCF confirme son engagement à offrir aux Marocains un réseau de transport moderne et durable, à la hauteur des standards internationaux.
Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
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