Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Alj : la généralisation de la protection sociale, une responsabilité partagée

Alj : la généralisation de la protection sociale, une responsabilité partagée

Temps de lecture : 3 minutes

En Bref

Temps de lecture : 3 minutes

La généralisation de la protection sociale est une responsabilité partagée qui requiert l’adhésion de tous les acteurs, a souligné, mercredi 27 juillet à Skhirat, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj.

«À la CGEM, le volet social et le bien-être de nos concitoyens sont au cœur de nos priorités», a expliqué Alj lors d’un panel sous le thème « La protection sociale : quels leviers d’accompagnement ? « , tenu dans le cadre du colloque international sur la protection sociale. De même, il a indiqué que «le secteur privé marocain est engagé pour la réussite de ce chantier royal».

Selon le président de la CGEM,  le patronat est mobilisé depuis plusieurs décennies, pour la mise en place et le financement d’un arsenal de programmes sociaux (retraites, Caisse nationale de sécurité sociale – CNSS et Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite – CIMR, Assurance maladie obligatoire – AMO, allocations familiales et indemnité de perte d’emploi).

De plus, il a noté que les entreprises marocaines sont aussi prêtes à investir, en partenariat public-privé, pour la construction d’hôpitaux de proximité, la formation d’une nouvelle génération de personnel médical et l’accélération de la digitalisation du système de santé.

À cet égard, Alj a souligné la nécessité d’«instaurer l’étanchéité entre les différents régimes de couverture médicale». Il a également affirmé que le chantier de la protection sociale est un levier accélérateur pour l’intégration de l’informel qui représente, selon les chiffres de Bank Al-Maghrib, 30% du PIB.

Le patron des patrons a en outre, rappelé l’étude sur l’informel, menée par la CGEM en 2018 (actualisée en 2021). Il a cité, à cet effet, ses principales recommandations.

Il s’agit de la mise en place de mécanismes simplifiés de protection sociale et la révision du mécanisme de la contribution professionnelle unique pour indexer la cotisation à la capacité de paiement de chacun. À cela s’ajoutent l’utilisation de la solution des « chèques emploi-service » pour favoriser notamment la déclaration des travailleurs domestiques, et la mise en place d’un package d’incitations visant la TPME (Small Business Act), facilitant, entre autres, l’accès aux marchés publics et à des financements.

Il est aussi question de la mise en place de zones d’activités économiques et structuration des marchés, notamment au profit de marchands ambulants, et de l’interconnexion des bases de données existantes (Direction générale des impôts, CNSS…) pour une meilleure lecture des pratiques informelles (exemple : sous-déclaration).  Autre recommandation formulée dans l’étude de la CGEM : l’accélération de la cadence de la stratégie nationale d’inclusion financière, avec le paiement mobile comme cas d’usage à fort impact pour la dématérialisation du cash et une meilleure traçabilité des opérations commerciales.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Protection sociale

TPE et PME : l’appel à une nouvelle représentation à la deuxième Chambre

La conférence de presse du 8 novembre, organisée à l’hôtel Palace d’Anfa à Casablanca, organisé par la Confédération marocaine des Très peti…
Protection sociale

Aides au logement : 28.000 bénéficiaires et 11,4 MMDH investis

Le programme d’aide directe au logement a bénéficié à environ 28.458 personnes au 5 novembre dont 26% de Marocains résidant à l’étranger (MR…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire