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Des fraises en provenance du Maroc et exportées vers l’Espagne ont récemment été au cœur d’une alerte sanitaire critique. Les autorités sanitaires européennes ont indiqué avoir détecté des traces d’hépatite A dans ces fruits. Cette annonce intervient peu après qu’un autre lot de fraises marocaines ait été identifié comme contaminé par le norovirus GII, responsable de la gastro-entérite aiguë. C’est la deuxième alerte émise par le Système d’Alerte Rapide pour les Denrées Alimentaires et les Aliments pour Animaux (RASFF). Récemment, un avertissement visant les exportations marocaines a également été lancé.
La découverte de l’hépatite A, une maladie virale affectant le foie, a été qualifiée «grave» par l’Association valencienne d’agriculteurs (AVA-ASAJA). L’organisme a pointé du doigt l’irrigation des cultures avec des eaux usées comme possible source de contamination. Face à ce risque pour la santé publique, l’AVA-ASAJA a exigé des clarifications immédiates de la part des autorités marocaines. Elle a, en outre, appelé à des mesures préventives afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
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Demande de contrôles sanitaires rigoureux
Les agriculteurs espagnols ont également réclamé que toutes les importations de fraises marocaines soient soumises à des contrôles sanitaires rigoureux par les autorités de l’Union européenne. Ils suggèrent d’élargir ces inspections à d’autres fruits et légumes importés si de nouvelles alertes sanitaires étaient détectées. Une requête a été adressée à Bruxelles pour que cette affaire soit examinée au niveau européen, soulignant la gravité de la situation et la nécessité de protéger la santé des consommateurs.
L’hépatite A, bien que traitable, peut causer des symptômes tels que fatigue, nausées, douleurs abdominales et jaunisse, généralement 15 à 20 jours après la consommation d’aliments ou d’eau contaminés, mettant en lumière l’importance cruciale de la sécurité alimentaire.
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