Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a donné, ce mercredi à Rabat, le coup d’envoi des travaux de la conférence nationale sur le climat des affaires, sous le thème “Une nouvelle génération de réformes”.
Une conférence qui a pour objectif de mobiliser les acteurs concernés autour de la feuille de route stratégique pour l’amélioration de l’environnement des affaires à l’horizon 2026, conformément aux Hautes Orientations du roi Mohammed VI.
Et c’est en effet en présence de plus de 350 personnes, notamment Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-maghrib, Mohcine Jazouli, ministre de l’investissement et de l’évaluation des politiques publiques, Mbarka Bouaida, présidente de l’Association des régions du Maroc, Chakib Alj, président de la CGEM, ainsi que Othman Benjelloun, président du GPBM, que le chef du gouvernement a présenté cette nouvelle feuille de route mise en place par l’exécutif.
«Cette rencontre intervient dans un contexte sans précédent, alors que la pandémie de COVID-19 et le conflit russo-ukrainien ont placé l’économie mondiale face à un certain nombre de défis, qui ont conduit à un ralentissement de la dynamique de reprise économique, et dont les effets ont été exacerbés à l’échelle nationale. par les répercussions négatives de la sécheresse sur l’activité agricole», a indiqué le chef du gouvernement.
Après la promulgation de la Charte des investissements puis la publication du décret et des premiers arrêtés, la conférence vient renforcer le dialogue public-privé à même d’améliorer le climat des affaires au Maroc, en donnant la priorité à l’investissement national, en tant que levier incontournable pour la relance économique et le développement du Royaume.
En ce sens, trois panels ont été programmés pour enrichir les échanges entre les participants, à savoir «Un foncier compétitif et mobilisable au service de l’investissement productif» ; «Un environnement propice pour entreprendre et libérer le potentiel des TPME» ; «Un choc de simplification pour optimiser le parcours de l’investisseur».
«Une nouvelle génération de réformes»
Cette conférence a été l’occasion pour le chef de l’exécutif de présenter la nouvelle feuille de route stratégique mise en place par le gouvernement pour répondre aux attentes des acteurs économiques.
«Cette feuille de route est conforme aux directives royales, aux conclusions de base du nouveau modèle de développement, aux engagements contenus dans le programme gouvernemental, ainsi qu’aux propositions du livre blanc de la CGEM. Il est le fruit d’un dialogue étroit avec le secteur privé afin de définir ses intérêts et ses priorités stratégiques», a-t-il indiqué.
Cette feuille de route, dont la gouvernance stratégique sera assurée par le Comité National de l’Environnement des Affaires (CNEA) et dont l’implémentation et le suivi rigoureux de sa mise en œuvre seront assurés par de nombreuses instances de pilotage opérationnel, constitue un tournant décisif dans la gestion des travaux du CNEA depuis sa création en 2010. Elle repose sur une approche pionnière et une programmation pluriannuelle, en s’appuyant sur trois leviers principaux qui comprennent 13 projets structurants, en plus d’un quatrième pilier transversal.
Améliorer les conditions structurelles de l’acte d’investir et d’entreprendre. Le premier pilier identifie cet objectif central comme une priorité commune ciblant l’ensemble du tissu économique. À cet effet, le gouvernement Akhannouch entend renforcer le cadre relatif au droit des affaires, optimiser, digitaliser et déconcentrer les procédures administratives et renforcer la coordination et la veille en matière d’environnement des affaires.
Renforcer la compétitivité nationale. Le deuxième pilier concerne la création de conditions favorables au développement des entreprises industrielles afin de soutenir la souveraineté productive et accompagner la transformation structurelle de l’économie nationale. Et ce à travers la mobilisation des financements pour une meilleure relance économique, l’amélioration de l’accès aux énergies renouvelables et la décarbonation industrielle, le renforcement de l’accès au foncier et le renforcement de la compétitivité logistique.
Développer un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’innovation. Le troisième pilier, lui, vise à diffuser une forte culture entrepreneuriale pour créer une approche innovante en matière d’investissement au Maroc. Pour y arriver, le gouvernement prévoit de développer des dispositifs de soutien aux TPME et Startups, de promouvoir l’innovation, les activités de R&D et la culture entrepreneuriale et de renforcer l’offre de formation et de la performance du capital humain.
Renforcer l’éthique, l’intégrité et prévenir la corruption. Enfin, et compte tenu de la forte interdépendance entre le domaine de l’amélioration du climat des affaires et les règles d’éthique et d’intégrité qui le caractérisent, le chef du gouvernement a indiqué que la dimension «éthique, intégrité et lutte contre la corruption» a été retenue comme pilier transversal en appui des trois premiers piliers.
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