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Le contexte international a fortement aggravé la crise économique au Maroc. Après la pandémie, la sécheresse et les tensions géopolitiques, les prix ont augmenté, particulièrement ceux des produits alimentaires et des carburants. Cette hausse inattendue a affecté la situation économique et le pouvoir d’achat des citoyens. Les risques inflationnistes sont liés aussi à la crise dans la région de la mer Noire et la hausse des coûts des matières premières importées.
À l’approche de Aïd Al-Adha, prévue en début juillet, les questions autour des prix des bêtes destinées au sacrifice se multiplient. Pour l’éleveur, il est légitime de hausser les prix à cause de la crise que connaît le monde rural. Du côté du citoyen, il est inconcevable de dépenser 30% de plus pour acheter les bêtes de sacrifices. Sans oublier les travailleurs qui ont perdu leurs emplois à cause de la pandémie et qui sont toujours au chômage.
L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a, quant à lui, révélé que plus de trois millions d’ovins et de caprins ont été identifiés jusqu’au 16 mai. Cette opération devrait concerner sept millions d’ovins et de caprins à l’instar de l’année précédente.
Lire aussi : ONSSA : plus de 3 millions d’ovins et de caprins identifiés jusqu’au 16 mai
Hausse significative du prix du mouton
De plus, l’Association nationale des éleveurs d’ovins et de caprins (ANOC) a déclaré que le prix enregistrera une hausse de 20 à 30%. Dans une déclaration au journal Le Matin, Abderrahmane Mejdoubi, président de l’ANOC, a précisé «que 2022 est une année difficile pour les éleveurs. D’abord, en raison de la rareté des pluies qui a fait renchérir les cours des aliments pour bétail et puis à cause du contexte international difficile marqué par une flambée quasi générale des cours des matières premières. Les éleveurs engraisseurs ont ainsi dû faire face à une envolée exceptionnelle des coûts de production».
Il faut également préciser que le monde rural fait face à une crise liée aux prix des aliments pour bétail. Ces derniers ont été multipliés par 2,5, voire même par 4 pour certains intrants.
Pour rappel, l’ONSSA a déclaré que la situation sanitaire du cheptel national est bonne. Elle est suivie en permanence par les services vétérinaires de l’office sur tout le territoire. De fait, l’opération de vaccination a permis d’immuniser 1.716.235 de bovins contre la fièvre aphteuse. Aussi, elle a permis de vacciner 16.102.681 d’ovins contre la clavelée et 3.606.627 contre la peste des petits ruminants (PPR).
Lire aussi : HCP : le prix à la consommation poursuit sa tendance haussière
Hajj 2022 : les conditions cette année
S’agissant du Hajj, la campagne de cette année coïncide avec la flambée des prix au Maroc et dans le monde arabe. La Commission royale chargée du pèlerinage a recommandé au ministère des Habous et des Affaires islamiques d’annoncer au public les frais du pèlerinage, une fois que les autorités saoudiennes auront dévoilé les tarifs des services de base et supplémentaires.
En revanche, la Commission a appelé à faciliter les procédures liées au transfert des frais de pèlerinage et à la délivrance de visas. Reste à découvrir la fourchette de ces prix.
Les frais du Hajj pourraient également enregistrer une hausse. À l’instar de l’augmentation des prix alimentaires et non alimentaires, ainsi que les prix des moutons destinés au sacrifice à l’occasion de Aïd Al-Adha, les Marocains feront face à une longue liste de dépenses inattendues. Une année qui s’annonce exigeante en termes de charges.
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