Aïd Al-Adha 2024 : quand la tradition rencontre l’inflation © DR
L’Aïd Al Adha ou L’Aïd el-Kébir plus connu sous le nom de la fête du sacrifice ou la fête du mouton, est une fête célébrée par tous les musulmans du monde entier et le Maroc n’est pas en reste. Cette fête commémore la soumission légendaire du prophète Ibrahim à Allah. L’Aïd el-Kébir trouve son origine dans un épisode célèbre du Coran.
Selon le texte sacré, Allah apparut en songe au prophète Ibrahim et lui ordonna de sacrifier son fils bien-aimé Ismaël. Malgré la douleur, Ibrahim résolut d’obéir à son Dieu, plaçant sa foi au-dessus de son amour paternel. Alors qu’il s’apprêtait à immoler Ismaël, Allah, satisfait de sa soumission totale, envoya l’ange Jibril (Gabriel) arrêter son geste. Un mouton fut sacrifié à la place du jeune homme.
Lire aussi : Aïd Al-Adha : célébrer sans risquer sa santé
Cet acte de dévotion ultime est vu comme la preuve suprême de la foi d’Ibrahim. En récompense de son obéissance aveugle, Allah épargna son fils. L’Aïd el-Kébir commémore ainsi chaque année la grandeur du sacrifice consenti par le prophète et la miséricorde infinie de Dieu envers les croyants.
Au-delà de cet acte de soumission total du prophète Ibrahim, c’est aussi un moment important de partage et de convivialité. Au Maroc, de nombreuses traditions accompagnent cette fête religieuse. Pour accomplir ce rituel du sacrifice du mouton, des millions marocains se rendent au marché de bétail pour se procurer un bélier. Jeunes, vieux, hommes et femmes tous les âges y sont représentés.
Lire aussi : Aïd Al-Adha : affluence anticipée pour l’opération Marhaba 2024
La chose la plus importante étant le sacrifice d’un mouton, âgé d’au moins un an. L’animal doit réunir certains critères, notamment être sain et non malade. Il devrait être exempt de défaut au point qu’on le caractérise par ce défaut comme une patte cassée, une corne cassée ou une oreille coupée au-delà du tiers. Une fois ces cases cochées, la tradition prophétique recommande au chef de famille d’égorger le bélier en utilisant un couteau bien aiguisé afin d’alléger ses souffrances suivant les rites religieux, après la prière de l’Aïd qui rassemble les fidèles.
Un moment de partage et de convivialité
L’acte occupe une place centrale dans les us et traditions marocaines, cette célébration revêt non seulement une profonde signification religieuse, mais reflète également un riche héritage de coutumes et de valeurs authentiques. Une fois le sacrifice achevé, le chef de famille procède à la répartition des tâches qui en découlent et les festivités qui y sont associées.
La fête est une opportunité pour raffermir les liens familiaux au Maroc, en rendant visites et en se rassemblant autour de la même table pour partager des plats et mets traditionnels délicieux. À cette occasion, les Marocains s’assurent que personne ne soit laissé pour compte. Après le sacrifice, la viande est partagée avec la famille, les voisins et les amis, et une partie est donnée aux plus démunis. Ce geste de partage et de solidarité est au cœur de l’Aïd, symbolisant ainsi l’entraide et la générosité qui sont des valeurs essentielles de l’islam et de la société marocaine.
Lire aussi : Aïd Al-Adha : l’approvisionnement des GAB assuré (BAM)
Sur le plan culinaire, les ménages marocains préparent divers plats traditionnels à base de viande de mouton, notamment le « méchoui », les brochettes, « mrouzia ». La particularité de ces repas est qu’ils sont souvent servis à l’occasion de grandes réunions familiales, où les générations se retrouvent pour célébrer ensemble cette grande fête.
Mais l’Aïd Al Adha est également une occasion pour les marocains et les marocaines de mettre leurs beaux habits traditionnels. Et cela explique la ruée vers les marchés comme à Derb Sultan à Casablanca, où une foule a envahi les trottoirs et les magasins à la quête de leur joyau pour cet événement.
Malgré la joie et l’allégresse que procure la fête du sacrifice chez les musulmans du monde entier, il existe encore des ménages qui n’accompliront le rituel du sacrifice. Au Maroc, Ils sont à peu près 13% selon les données fournies par le Haut-commissariat du plan (HCP) et leurs motivations sont diverses.
E-Blagh : plus de 7.000 signalements traités en 3 mois
Hajar Toufik - 11 octobre 2024Douanes : lutte intensifiée contre le trafic de polyéthylène
Société - La Direction régionale des douanes intensifie sa lutte contre le trafic illégal de polyéthylène dans la région de Casablanca.
Ilyasse Rhamir - 10 octobre 2024Maroc – Tchéquie : l’école d’Ait Ouabidallah réhabilitée
Société - La réhabilitation de l’école du Douar Ait Ouabidallah grâce à un programme d’aide aux projets sociaux initié par la Tchéquie.
Ilyasse Rhamir - 10 octobre 2024IA et médias : nouveaux défis, nouvelles opportunités
Société - On l'attendait. En tant que média et acteur citoyen. Une discussion franche sur IA et médias ! Quel avenir ? Quelles solutions ?
Rédaction LeBrief - 10 octobre 20242M : enquête sur des malversations financières
Société - Des investigations sur des soupçons de malversations et de mauvaise gestion financière au sein de la 2ème chaîne nationale (2M).
Ilyasse Rhamir - 10 octobre 2024Baromètre de confiance : les Marocains méfiants face aux institutions
Société - Les principales conclusions du Baromètre de confiance Edelman 2024, avec un focus spécifique sur le Maroc et l'Afrique.
Sabrina El Faiz - 9 octobre 2024Horaires des prières à Tanger
Bienvenue sur notre page consacrée aux horaires de prière à Tanger ! Ici, nous fournirons les heures exactes des prières à Tanger ainsi que d'autres informations utiles.
Rédaction LeBrief - 5 septembre 2023Hajj 2024 : liste officielle des agences annoncée par le ministère du Tourisme
Société - Le ministère du Tourisme a annoncé la publication de la liste actualisée des agences de voyages labellisées pour le Hajj 2024.
Chaima Aberni - 19 janvier 2024Fruits : lesquels sont les plus contaminés par les pesticides ?
Société - Malgré les recommandations abondantes sur l’importance de consommer des fruits et légumes, tous ne sont pas bons à prendre.
Sabrina El Faiz - 13 mars 2024«Ce que Mawazine doit à Gaza»
Dossier - Le festival de renommée internationale Mawazine est la cible d'un appel au boycott. Celui-ci est-il justifié ?
Atika Ratim - 1 juin 2024Le CSEFRS fait le point sur la situation de l’éducation nationale
Société -Le rapport du CSEFRS met en évidence plusieurs priorités du gouvernement pour la réforme de l'éducation.
Mbaye Gueye - 30 septembre 2024