Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / UA : la situation humanitaire de l’Afrique est « alarmante »

UA : la situation humanitaire de l’Afrique est « alarmante »

Temps de lecture : 3 minutes


Temps de lecture : 3 minutes

Les dirigeants de l’Union africaine (UA) se réunissent, vendredi 27 et samedi 28 mai, en Guinée équatoriale dans le cadre de deux sommets. Ces réunions portent sur les crises humanitaires, la croissance du terrorisme et la prolifération des coups d’État dans le continent.

Ainsi, la capitale équato-guinéenne, Malabo, accueille ce vendredi le premier « sommet humanitaire extraordinaire » de l’UA. Selon le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, 113 millions d’Africains ont besoin d’une aide humanitaire urgente cette année. Parmi ces derniers, 48 millions sont des réfugiés, des demandeurs d’asile et des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.

L’UA estime que 15 pays sont particulièrement touchés par cette crise et nécessitent une aide d’urgence. De plus, poursuis la même source, les chocs climatiques et les conflits contribuent à l’augmentation « exponentielle » du besoin d’aide humanitaire du continent. S’ajoutent à cela les répercussions de la guerre en Ukraine, qui ont exacerbé les pénuries alimentaires.

Sur les plus de 30 millions d’Africains déplacés à l’intérieur de leur propre pays, plus de 10 millions sont des enfants de moins de 15 ans, déplore l’UA. Elle souligne que les conflits interethniques dans certaines régions aggravent l’insécurité alimentaire.

 

Le « cancer » du terrorisme

S’agissant de la réunion du samedi, elle sera consacrée aux « terrorismes et changements anticonstitutionnels ». La région du Sahel, le bassin du lac Tchad en Afrique de l’Ouest et l’Est de la République démocratique du Congo, entre autres, sont tous confrontés à des insurrections terroristes.

Le chef de l’UA a qualifié ce fléau de « cancer » infectant progressivement l’ensemble du continent, avec des conséquences économiques et sécuritaires douloureuses.

Par ailleurs, au cours des deux dernières années, les coups d’État au Mali, en Guinée, au Soudan et au Burkina Faso ont évincé les dirigeants élus et mis en place des régimes militaires.

Ces putschs ont suscité des condamnations et des sanctions de la part des organismes régionaux, de l’Union européenne et des capitales occidentales. L’UA a même suspendu ces quatre pays, les appelant à rendre le pouvoir aux civils. Selon Mahamat, les périodes de transition proposées par les juntes militaires ne sont que des « sources de dissensions et de tensions occasionnelles ». Cette hégémonie, souligne-t-il, n’est pas propice à la stabilité de ces États ni à celle de leurs voisins.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Plaque consulat

La Zambie dément la fermeture de ses représentations au Maroc

Contrairement à ce qu'a rapportée récemment la presse algérienne, le minis…

Le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita et son homologue gambien Mamadou Tangara, jeudi 18 février 2021 à Rabat © DR

La Gambie réitère son soutien à la marocanité du Sahara

Le ministre gambien des Affaires étrangères, de la Coopération internation…

Covid-19 : la fin de la pandémie n'est pas pour demain

Vaccins : l’UE prête à financer une unité de production au Maroc

La Commission européenne est prête à participer au financement d’une unité…

Des cartables et des objets appartenant aux élèves de l'école gouvernementale de sciences qui a été attaquée par des hommes armés à Kankara, dans le nord-ouest de l'État de Katsina.

Nigeria : des hommes armés enlèvent 27 élèves

Nouveau rapt massif d'élèves au Nigeria. Des hommes armés ont envahi dans …

Algérie : deux ans après, les revendications du Hirak sont toujours les mêmes

Algérie : deux ans après, les revendications du Hirak sont toujours les mêmes

Au mépris des restrictions mises en place pour contrer le coronavirus, des…

Tunisie : la crise constitutionnelle se poursuit

Tunisie : la crise constitutionnelle se poursuit

Le Chef du gouvernement tunisien Hichem Mechichi a décidé, ce lundi 15 fév…