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Tunisie : la loi de Finances 2023 suscite mécontentement et critiques

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En Tunisie, le budget 2023 est à l’épreuve du mécontentement social, depuis sa promulgation le 23 décembre dernier. Avec des décisions qui touchent directement le quotidien des citoyens, comme l’augmentation des impôts, la nouvelle loi de Finances suscite une large polémique dans le pays.

Des représentants de la société civile estiment en effet que cette LF n’offre pas une vision réformatrice et n’apporte pas de solutions aux problèmes économiques et aux défis sociaux auxquels sont confrontés les Tunisiens.

Certes, la nouvelle loi des finances a décidé quelques aides pour les familles les plus nécessiteuses, mais elles ne suffisent pourtant pas à éteindre les critiques. C’est d’ailleurs au siège de la présidence à Carthage que les décisions ont été prises, en l’absence de Parlement.

Lire aussi : Tunisie : manifestations contre la politique de Kaïs Saïed 

Le budget exercice 2023 prévoit en effet une baisse du déficit budgétaire à 5,2% du PIB, grâce à une augmentation de recettes fiscales, avec comme mesure phare un impôt sur la fortune immobilière de 0,5%. Quant au montant du budget pour l’année 2023, il sera d’environ 22,4 milliards de dollars, contre 19,5 milliards de dollars.

Inflation galopante, infrastructures fragiles, effondrement du pouvoir d’achat…Les Tunisiens font désormais face à des préoccupations économiques qui pèsent de plus en plus lourd. Le budget 2023 vient donc s’ajouter à un contexte post-électoral déjà tendu.

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