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Cyril Ramaphosan président de l'Afrique du Sud © DR

Le Chef de l’État sud-africain, Cyril Ramaphosa est un homme en sursis, voire condamné. Peut-être que lorsque vous serez en train de lire cet éditorial, il aura déjà été démis de ses fonctions par le Comité exécutif de l’ANC (le Congrès national sud-africain), le parti de libération qui avait vaincu le régime d’apartheid il y a 32 ans lorsque Nelson Mandela fut libéré après 27 ans de prison.

Comme ses prédécesseurs, Ramaphosa, ancien syndicaliste devenu milliardaire par on sait quel miracle, a trahi les idéaux du parti de Mandela et de tous les Sud-africains qui avaient combattu l’apartheid. De graves accusations de corruption pèsent sur ce personnage dont personne ne sait comment il est devenu aussi riche. Une fois n’est pas coutume, le peuple sud-africain doit une fière chandelle aux cambrioleurs de la villa privée du président. C’est grâce à eux que la justice a découvert des indices de corruption du chef de l’Etat, notamment les 500.000 dollars en liquide à la provenance plus que douteuse.

S’il venait à être destitué, peu de Sud-africains regretteront Cyril Ramaphosa. Durant ses années au pouvoir, sa seule réussite aura été la multiplication des affaires de corruption impliquant ses «amis». Pour le reste, walou ! Il a fait reculer l’Afrique du Sud de plusieurs décennies. Le niveau de vie de la majorité noire continue de décrocher. Les finances publiques se sont dégradées et le pays vit au rythme des coupures d’électricité en permanence, du jamais vu même aux pires moments de l’apartheid. Même dans les townships de Prétoria, tout le monde n’espère qu’une chose : bon débarras !

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