Accueil / Articles Afrique

Somalie : un membre d’Al-Shabab nommé ministre des Affaires religieuses

Temps de lecture
Muktar Robow, ministre des Affaires religieuses DR ©

Muktar Robow, ou Abou Mansour, ancien chef adjoint du groupe extrémiste Al-Shabab, a été nommé ministre des Affaires religieuses dans le nouveau gouvernement somalien. Ce dernier avait quitté ce groupe terroriste lié à Al-Qaïda en 2017. Et avant de rejoindre le gouvernement somalien en 2018, il a été mis pendant plusieurs mois en détention. Une arrestation qu’Hassan Sheikh Mohamoud, actuel président de Somalie, avait qualifiée de décision sans fondement juridique.

Muktar Robow, âgé d’une cinquantaine d’années, a étudié le droit islamique au Soudan et affirme avoir participé aux combats antisoviétiques en Afghanistan. Il justifie son départ du groupe Al-Shabab par des différends entre les membres de ce groupe concernant les principes de la religion islamique. De plus, le nouveau ministre des Affaires religieuses reconnait qu’il admire Oussama ben Laden. D’ailleurs, il avait tenté d’imposer en 2018 la radicalisation islamiste en Somalie.

Par ailleurs, Hamza Abdi Barre, premier ministre somalien, déclare avoir désigné 25 ministres, dont Muktar Robow «sur la base de leur parcours universitaire, de leur expérience et de leur sens de l’équité».

Recommandé pour vous

Sénégal : quelles attentes après l’ascension du parti Pastef ?

Afrique, Politique - Le Sénégal se dirige vers une nouvelle ère politique après une victoire écrasante du parti Pastef.

Gabon : le oui triomphe, mais la participation reste faible

Afrique, Politique - Les résultats provisoires du référendum sur la nouvelle constitution au Gabon montrent un soutien massif au texte.

Élections législatives : les Sénégalais sont appelés aux urnes ce dimanche

Afrique, Politique - Les citoyens sénégalais sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour élire les 165 députés de l’Assemblée nationale.

Référendum constitutionnel : le peuple gabonais face à son destin

Afrique, Politique - Les Gabonais sont appelés à se prononcer sur un projet de constitution élaboré à l’issue du dialogue national d’avril dernier.

Violences électorales : Ousmane Sonko appelle à la vengeance

Afrique, Monde, Politique - Ousmane Sonko déclare que Barthélémy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays.

L’inacceptable à Maputo

Edito - Un mois après la présidentielle perdue par le pouvoir tenu par des apparatchiks du Frelimo, le Mozambique se trouve au bord du précipice.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire