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Sénégal : une enquête parlementaire sur fond d’accusations de corruption ?

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Image d'illustration. © DR

Les partisans de Karim Wade, à travers le groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, regroupant des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de l’opposition, ont présenté une proposition explosive. Dans un document de 4 pages, ils appellent à la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à examiner en profondeur le processus de sélection des candidats à la présidentielle. L’objectif affiché est de mettre en lumière les «conflits d’intérêts, les avantages et les soupçons de corruption» au sein du Conseil constitutionnel. Des allégations sérieuses visent deux juges du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, accusés d’avoir des «connexions douteuses avec certains candidats».

Des accusations graves

Les députés du PDS pointent du doigt des «manquements graves» lors du contrôle des parrainages entre le 26 décembre 2023 et le 20 janvier 2024. Ils évoquent l’utilisation d’un fichier électoral non actualisé et des défaillances techniques du logiciel de contrôle. Ces critiques avaient déjà été formulées par plusieurs candidats recalés lors d’une rencontre avec le président Macky Sall. En réaction, le juge Cheikh Ndiaye a déposé une plainte contre X pour «diffamation, outrage à magistrat et discrédit jeté sur une décision de justice». Le Conseil constitutionnel, dans un communiqué, a rappelé son indépendance et s’est dit prêt à faire toute la lumière sur des accusations jugées «graves et infondées». Les sages soulignent également que des accusations portant atteinte aux institutions ne resteront pas sans conséquence pour leurs auteurs.

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