Sécurité maritime : les côtes somaliennes restent un danger pour les navires
Le Bureau maritime international (BIM), a révélé dans son rapport que les actes de piraterie ont connu une augmentation dans les côtes somaliennes et une diminution dans le Golfe de Guinée au premier semestre de l’année.
Le BIM est spécialisé dans la lutte contre la criminalité envers le commerce maritime, notamment la piraterie et les fraudes commerciales. L’organisme intervient aussi dans la protection des équipages de navire. Dans son denier rapport, il a noté que huit incidents ont été enregistrés au large des côtes somaliennes entre le 1ᵉʳ janvier et le 30 juin de l’année en cours, dont trois détournements de navires.
Selon le rapport, les pirates somaliens ont démontré leur capacité à opérer jusqu’à 1.000 milles nautiques au large. Ce qui accentue la nécessité pour les propriétaires et capitaines de navires de renforcer la sécurité et de suivre les meilleures pratiques de gestion recommandées lors de la navigation dans ces eaux.
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«Nous continuons à appeler à la prudence face aux incidents de piraterie au large de la Somalie et demandons à tous les propriétaires et capitaines de navires de renforcer leurs navires et de suivre toutes les directives recommandées dans les meilleures pratiques de gestion les plus récentes lorsqu’ils traversent les eaux somaliennes», a déclaré Michael Howlett, le directeur de l’organisme rattaché à la Chambre de commerce internationale (ICC).
Apparue dans les années 2000, la piraterie au large de la Somalie a atteint son pic entre 2009 et 2011, avec environ 200 attaques annuelles contre des navires commerciaux. Une réponse internationale coordonnée, impliquant les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN, ainsi que des efforts des autorités somaliennes locales, a contribué à réduire ces incidents, aucun n’ayant été enregistré en 2020.
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Dans le Golfe de Guinée, bien que les actes de piraterie aient diminué de 14 à 10 au cours des six premiers mois de 2024, les menaces persistent pour la sécurité et le bien-être des équipages. On compte 11 membres d’équipage enlevés et 21 pris en otage au cours de cette période.
À l’échelle mondiale, 60 incidents de piraterie ont été enregistrés au premier semestre de 2024, légèrement moins que les 65 incidents de l’année précédente. Cependant, les actes de violence envers les équipages ont augmenté, avec 85 personnes prises en otage comparé à 36 l’année dernière, ainsi que 11 enlèvements et deux menaces rapportés sur la même période.
La surveillance continue et les mesures préventives demeurent essentielles pour contrer efficacement la piraterie maritime et assurer la sécurité des voies maritimes mondiales.