Temps de lecture : 2 minutes
Accueil / Articles Afrique / Afrique / Diplomatie /
Sahara : le Kenya soutient l’initiative du Maroc et révoque sa reconnaissance du Polisario
Temps de lecture : 2 minutes
Nouveau coup dur pour le Polisario. William Ruto, nouvellement élu président du Kenya, a révoqué la reconnaissance de son pays de la pseudo « RASD », tout en entamant la procédure de fermeture de sa représentation à Nairobi. Cette décision, annoncée ce mercredi, intervient à la suite d’une lettre adressée par le roi Mohammed VI au nouveau dirigeant kényan pour le féliciter pour son élection.
Dans un communiqué du Palais d’État du Kenya, William Ruto souligne que «par respect du principe d’intégrité territoriale et de non-ingérence, le Kenya apporte son soutien total au plan d’autonomie sérieux et crédible proposé par le Royaume du Maroc, en tant que solution unique basée sur l’intégrité territoriale du Maroc», pour résoudre le conflit du Sahara. La même source ajoute que «le Kenya soutient le cadre des Nations Unies en tant que mécanisme exclusif pour parvenir à une solution politique durable et permanente au différend sur la question du Sahara».
Par ailleurs, dans sa correspondance, le Roi a salué le déroulement réussi des élections au Kenya, soulignant que ce pays est un modèle continental en matière de démocratie. Aussi, il a salué la volonté du président kényan de renforcer et d’approfondir les relations bilatérales actuelles entre son pays et divers États d’Afrique et d’ailleurs.
De son côté, William Ruto a félicité le Souverain pour ces efforts de promotion de politiques de tolérance et d’accommodement dans la région du Maghreb, ainsi que sa contribution à la paix et à la sécurité mondiales.
Les deux pays se sont engagés à renforcer leur partenariat stratégique au cours des six prochains mois et à consolider leurs relations économiques, commerciales et sociales. Ces liens concernent notamment les domaines de la pêche et de l’agriculture et la sécurité alimentaire ainsi que de la santé, du tourisme, des énergies renouvelables, de la collaboration en matière de sécurité et des échanges culturels, religieux et interpersonnels.