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Restructuration de la dette : la Zambie rejette un appel de la Chine

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La Chine avait appelé, le 31 janvier dernier, les institutions financières multilatérales, dont la Banque mondiale, à participer au processus de restructuration de la dette de la Zambie. Toutefois, Lusaka a catégoriquement rejeté cet appel. C’est ce qu’a rapporté, le 13 février, Financial Times, citant le ministre zambien des Finances, Situmbeko Musokotwane.

Selon le ministre, «les discussions à des niveaux supérieurs comme ceux-là ne font qu’aggraver notre situation, car ce que nous recherchons, ce sont des solutions urgentes et non des discussions qui pourraient faire traîner les choses en longueur». Il ajoute : «La demande de Pékin est un détournement des discussions sur les conditions spécifiques de réduction des prêts. Nous devrions tous nous concentrer sur l’allègement de la dette et l’obtenir». En effet, les retards dans l’allègement de la dette freinent la reprise de l’économie zambienne.

En outre, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, avait souligné que les institutions financières multilatérales, ainsi que les créanciers privés détiennent la majorité de la dette extérieure de la Zambie, soit respectivement 24% et 46%. La solution que propose la Chine consiste en la participation des organismes précités dans l’allègement de cette dette.

Pour rappel, en 2020, la Zambie est devenue le premier pays africain à faire défaut sur sa dette extérieure depuis le début de la pandémie de la Covid-19. Elle doit ainsi une part importante de sa dette extérieure de 17 milliards de dollars à des prêteurs privés. Parmi eux, on compte des détenteurs d’obligations, mais aussi la Chine.

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