Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Économie / Restructuration de dette : Fitch révise à la baisse la note du Ghana

Restructuration de dette : Fitch révise à la baisse la note du Ghana

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Pour la deuxième fois cette année, l’agence de notation Fitch Ratings a revu à la baisse la note crédit du Ghana. L’agence a ainsi abaissé la note de défaut de l’émetteur à long terme du pays de CCC à CC, soit quatre niveaux en dessous de la catégorie d’investissement. Dans un communiqué publié vendredi dernier, Fitch explique que cette réévaluation signifie un «niveau très élevé de risque de crédit» où un «défaut de quelque nature que ce soit semble probable».

«L’abaissement de la note reflète la probabilité accrue que le Ghana poursuive une restructuration de sa dette compte tenu des tensions financières croissantes, d’une hausse des coûts d’intérêt sur la dette intérieure et d’un manque prolongé d’accès aux marchés des euro-obligations», indique la même source. «Nous pensons qu’il pourrait y avoir une incitation à répartir le fardeau d’une restructuration de la dette entre les créanciers intérieurs et extérieurs», précise-t-elle.

Le Ghana envisage de réorganiser une partie de ses 19 milliards de dollars de dette locale afin d’obtenir un prêt de trois milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI), à en croire Bloomberg. Les dettes extérieures pourraient également être incluses en fonction de l’ampleur de la réduction des coûts du service de la dette que le pays devrait opérer pour atteindre la viabilité budgétaire.

«Il est très probable que le programme de soutien du FMI en cours de négociation nécessitera une forme de traitement de la dette en raison de la flambée des coûts d’intérêt et des recettes structurellement faibles en pourcentage du PIB», a souligné Fitch. Et d’ajouter : «l’analyse de viabilité de la dette la plus récente du FMI, réalisée en 2021, a estimé que le Ghana présentait un risque élevé de surendettement et était vulnérable aux chocs liés à l’accès au marché et aux coûts du service de la dette. Les coûts d’intérêt ont considérablement augmenté depuis lors».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Angola : une élection sous hautes tensions

Angola : une élection sous hautes tensions

Les Angolais se dirigent ce 24 août vers les bureaux de vote pour élire leu…

La Chine va renoncer à certains prêts alloués à des pays africains

La Chine renforce ses investissements en Afrique

Le gouvernement chinois prévoit d’annuler 23 prêts sans intérêt échus pour …

Algérie : au moins 43 personnes tuées par les feux de forêt

Algérie : au moins 43 personnes tuées par les feux de forêt

Au moins 43 personnes ont péri dans les violents feux de forêt qui ont rava…

Kenya : Raila Odinga conteste le résultat du scrutin présidentiel

Kenya : Raila Odinga conteste le résultat du scrutin présidentiel

Le vétéran de l’opposition kényane, Raila Odinga, a déposé, auprès de la Co…

Rand Merchant Bank : l’Égypte et le Maroc sont les pays les plus attractifs pour l’investissement en Afrique

Le Maroc est le 7e investisseur en Égypte

Les pays arabes sont les premiers investisseurs en Égypte. Selon la Banque …

Royal Air Maroc lance une liaison directe Casablanca-Toronto

Transport aérien : inflation en haute altitude

Dans les rayons des supermarchés, à la station service…l’inflation est bien…