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RDC : un lancement tendu de l’enrôlement des électeurs

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Archive: compilation des résultats de l'élection présidentielle en RDC du 30 décembre 2018 par les agents de la Céni, à Kinshasa, le 4 janvier 2019. © REUTERS/Baz Ratner

La République démocratique du Congo (RDC) a lancé depuis une semaine l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est en charge de cette mission durant 30 jours dans les provinces de l’ouest du pays. Des tensions ont cependant marqué le début de cette opération, notamment en province et dans la capitale.

Confirmant, ces troubles, la CENI a évoqué des problèmes administratifs, techniques et sécuritaires. Mais elle assure faire de son mieux pour faire face à ces défis et y mettre fin. À Wamba, dans la province du Kwilu, comme d’autres zones du pays, les opérations d’enrôlement n’ont même pas encore démarré. La Commission affirme pourtant que les matériels nécessaires sont en route.
Le président de la centrale électorale indique, pour sa part, que d’identification dans la partie ouest du pays prendra bien fin le 25 janvier. Et d’ajouter que seuls les centres d’inscription qui ont connu du retard auront droit à une récupération des jours perdus. Notons que l’élection présidentielle du pays est prévue le 20 décembre 2023.

Par ailleurs, les citoyens reprochent à la CENI la dégradation de la qualité de la photo sur les cartes d’électeurs, qui est en plus en noir et blanc. En réponse, la commission a expliqué que faute de moyens, elle a dû utiliser des imprimantes thermiques pour réduire les coûts. En dépit de son état et de son apparence, cette carte est la plus sécurisée de toutes celles produites jusque-là, promet Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante depuis octobre 2021.

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